1. COLLECTION ÉTRANGE PHÉNOMÈNE. Les fantômes libertins (3/5)


    Datte: 15/06/2018, Catégories: A dormir debout, Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    ... nuit déchirée sur un fauteuil.
    
    Je me fiche que vous ayez des rendez-vous nocturnes mais faites attention, il se dit des choses étranges sur la Comtesse dont j’ai oublié le nom, qui vivait ici vers l’an 900, à la construction du château.
    
    Elle aurait trompé le Comte avec un palefrenier et aurait été emmurée vivante derrière l’un des murs du Château.
    
    Soyez sans crainte, j'ai brûlé votre chemise de nuit dans la cuisinière en même temps que je l’allumais.
    
    - Je vais te faire une confidence, Lison, hier, j’ai entendu du bruit, je suis descendue, le Comte était là, il m’a honoré sur ce fauteuil.
    
    J’ignore si ton galant t’honore lui aussi, mais le Comte est très expéditif dans nos rapports, c’est lui qui l’a arrachée dans sa précipitation.
    
    - Ah Madame, merci de me confier ce moment intime avec votre mari.
    
    N’ayez crainte, je saurais me taire.
    
    Quant à un galant pour moi, détrompez-vous, je suis vierge et seul Arthur, même s’il est vieux, aura mon corps.
    
    Monsieur le curé nous le répète tout le temps, si nous trompons les maris qui nous sont choisis, nous mourrons dans les flammes de l’enfer.
    
    Dans la journée, je suis intriguée par ce que j'ai vécu et par les dires de Lison.
    
    Je suis près du mur, j’ai un dilemme.
    
    Lison parle d’une femme emmurée et dans la nuit j’ai vu une porte franchie par des hommes mais surtout par des femmes.
    
    Où est-elle ?
    
    Il y a un mystère que je voudrais bien élucider, surtout quand on ajoute les fantômes baisant des jeunes ...
    ... femmes pour les féconder.
    
    - Ma mie, que faites-vous ?
    
    Pourquoi passez-vous vos mains sur ce mur de pierre ?
    
    Quelqu’un vous aurait-il parlé de la légende de mon ancêtre emmurée après avoir fauté avec un bel étalon qui était palefrenier ?
    
    Ça s’est passé en l’an 902, mais venez, je vais vous faire voir un livre, pardon deux livres.
    
    L’original est écrit dans une vieille langue d'oïl parlée dans ces années-là et voici la traduction que j'ai fait faire par un spécialiste de cette époque.
    
    C’est très instructif.
    
    Mais vous savez ma mie, c’est de la littérature écrite certainement par un malade, il y en a toujours eu, à chaque époque.
    
    Il prend deux livres dans le haut de notre bibliothèque.
    
    L’un est une relique, je n’ose pas y toucher, l’autre me prend presque deux heures pour le lire.
    
    Je découvre ce que le narrateur connaît de l’histoire de cette jolie femme, un peu simplette, à ce qu’il explique, qui se retrouvait piégée à la sortie d’une forêt en tombant de son cheval.
    
    Le palefrenier de la ferme voisine serait venu la ramasser, mais elle était blessée à un genou.
    
    Elle était en pantalon, il le lui a enlevé pour voir ce qu’elle avait et lui avait défoncé la chatte.
    
    Un autre garçon de ferme avait été prévenir le mari qui était sur le chantier de son château que la Comtesse Clotilde était couchée dans la masure de son amant.
    
    Il était venu sur son fidèle destrier noir et avait transpercé de son épée manant qui avait osé baiser son épouse.
    
    Cette ...