Une visite pseudo-impromptue - Histoires de Sexe

Une visite pseudo-impromptue

... entre dans la pièce. Il se fige sur place, assez étonné de nous voir, ma femme et moi. David s’étant entretemps vidé en elle, Maurane lance au nouvel arrivant, tout en restant à quatre pattes, se faisant toujours pistonner fortement :

— Viens, Pierre, entre donc ! Nous avons un couple d’invités en plus.
— Je vois ça… Bonjour à tous !

De diverses façons, tout le monde répond à cette salutation. Puis le nouvel arrivant poursuit, expliquant la raison de sa venue tardive :

— Excusez-moi du retard, mais il y avait un gros accident sur la départementale, et du coup, ça a généré un sacré bouchon.
— Ah bon ? Où ça ?
— Juste à l’entrée de Marsinghem.
— Là ? Il y a souvent des accidents ! Faut dire que la courbe est traîtresse !

En parlant de courbe(s), il est flagrant que le nouvel arrivant louche sur ma femme ; l’attrait de la nouveauté, peut-être. Il est vrai que Vanessa est charnelle, j’en sais quelque chose depuis des années. Si je devais faire une comparaison avec de la nourriture, ma femme est nettement plus une blanquette de veau qu’un plat bio plein de soja.

— Oui, il y a souvent des accidents à cet endroit. Moi-même j’ai failli en avoir un il y a deux ans.

Soudain un râle de plaisir s’élève : David est en train de se soulager dans les profondeurs de sa partenaire qui remue allègrement de la croupe. Une fois qu’il en a fini, Maurane se dégage sans fioritures. Elle se redresse du canapé pour venir près du nouvel arrivant lui faire la bise. Celui-ci s’amuse ...

... :

— Toujours aussi baiseuse, à ce que je vois ! La grande forme !
— Eh oui ! La forme est faite pour qu’on en profite !

Sans néanmoins lâcher ma femme du regard, Pierre poursuit sa narration initiale :

— Pour l’accident, je ne te dis pas le carnage ! Il y en avait partout, partout… un massacre ! Faudra qu’ils fassent quelque chose !

Puis Pierre s’interrompt un court instant pour reprendre ensuite, rigolard :

— En parlant de carnage, Maumau, je te signale que ça dégouline de partout !
— Ah oui ? Que veux-tu, quand David se lâche, on dirait que c’est un cheval qui s’épanche ! Ou un éléphant !

Et tous les deux de rire à cette blague vaseuse. Puis se reprenant, tout en louchant à nouveau fortement vers ma femme toujours en train de lutiner Johan et Florian, Pierre demande à notre hôtesse :

— Oui… Au fait, Maurane, tu me présentes ? Je crois reconnaître Madame. Ce ne serait pas Vanessa, ta grande copine, comme tu dis si bien ?
— Oui, c’est Vanessa, tu en as souvent entendu parler ! Et son mari, Pascal.
— Ah oui, en effet ! Enchanté ! Je suis ravi de rencontrer la grande copine dont Maurane me parle en permanence !

Un peu étonnée, ma femme interrompt sa gâterie sur la verge bien luisante de Johan afin de répondre, la bouche libérée :

— Comment ça, en permanence ?
— Oui, avec Maurane, vous avez souvent fait des… ben… petites folies, à droite, à gauche, comme par exemple les salons de l’érotisme. J’ai d’ailleurs pu voir les photos ! Félicitations ! Il ...