Une visite pseudo-impromptue - Histoires de Sexe

Une visite pseudo-impromptue

... mouilles pas dans tes réponses !
— En parlant de mouiller, j’en connais une qui ne va pas tarder à mouiller un max !

Couvrant toujours mon visage de baisers de plus en plus appuyés, elle rit :

— Pff, prétentieux !

Pour prouver mes dires, je m’occupe illico à fond de ma partenaire afin de la faire jouir de nombreuses fois. Et aussi d’avoir l’immense plaisir de la remplir, de la combler, de me vider en elle, voire même de la faire déborder de sperme. Je sais que c’est primaire, bestial, mais j’aime ce genre de chose, d’idée, d’imaginer mon foutre dans ma partenaire.

— Oooh oui, vas-y mon chaton ! Remplis-moi, encore !
— Oui, je vais me vider en toi, complètement, absolument !
— Oui, oui, fais-moi bien sentir ta belle queue ! Inonde-moi, remplis-moi !

Et Maurane semble avoir compris cette partie fantasmatique de moi… Durant ce temps, ma femme fait souvent écho aux petits cris de sa copine. Ce jour-là, je suis son seul amant attitré, en plus de son mari, bien sûr, mais nous n’avons pas fait de mélangisme, juste de l’échangisme pur et dur.

Quand ils repartent chez eux, je pense avoir été à la hauteur, même si ça n’a pas été un long fleuve tranquille de m’occuper d’elle, Maurane étant quand même habituée à ce que plusieurs hommes l’entreprennent en même temps, et ce depuis un certain temps !

Alors que nous venons de refermer la porte derrière nous et que nous rentrons dans le couloir, Vanessa passe son bras autour de ma taille. Faisant de même, j’en ...

... profite pour la serrer contre moi. Après un certain silence, elle finit par dire :

— Je vois qu’une fois de plus ma copine en a bien profité avec toi…
— J’ai cru entendre que toi aussi, tu avais bien profité…
— Johan a peut-être vingt ans de plus que nous, et parfois son machin met du temps à reprendre de la vigueur, mais pour compenser il sait très bien se servir de sa langue et de ses doigts. Sans parler qu’il est assez imaginatif. Mais pas autant que Pierre…
— C’est bien ce que j’avais cru entendre… Imaginatif, dis-tu ? En quoi ?
— Comment te dire ça… on dirait qu’il n’a plus rien à perdre, vu son âge, alors il se dépêche d’en profiter. Tu sais qu’il est parfois obligé de passer par les petites pilules bleues ?

Pour l’instant, j’échappe encore à ce genre de stimulus chimique ; mais qui sait, un jour j’en aurai peut-être besoin. J’enlace ma femme plus fortement, puis nous nous embrassons. Quelle étrange situation quand même : parler calmement et sereinement de l’amant de ma femme tandis qu’elle parle sur le même ton de ma maîtresse plus ou moins attitrée !

Parfois, il m’arrive d’avoir la nostalgie du temps où Vanessa n’était pas libertine, du temps où elle était ma femme à moi. Maintenant, elle est en mode partagé. Pas tous les jours, mais souvent. Quand on franchit une étape, c’est comme si on venait de grimper une colline : on s’aperçoit alors que, arrivé en haut, le paysage qu’on a sous les yeux est encore plus vaste, et qu’il y a plein de nouvelles choses à ...