Les jarretières de soie rouge
Datte: 14/06/2018,
Catégories:
fhh,
hbi,
hagé,
fagée,
couplus,
inconnu,
caférestau,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
odeurs,
Masturbation
intermast,
Oral
hdanus,
hsodo,
init,
couple+h,
Auteur: Alain C, Source: Revebebe
En ce dimanche d’août, je berce ma solitude à travers les rues de ma ville natale, lorsque je perçois, venant de derrière moi, le bruit d’une voiture qui ralentit nettement. J’entends le faible ronronnement de son moteur parvenir jusqu’à mes oreilles. Puis peu à peu, j’aperçois le capot qui se dessine sur mon même côté gauche. Puis la portière envahit alors mon champ visuel. L’automobile modère encore un peu plus son allure, pour enfin s’arrêter à ma hauteur. La vitre de la portière côté passager s’ouvre électriquement, comme un rideau sur une scène d’un théâtre, et un couple apparaît, comme venu de nulle part. La dame, avec de courts cheveux noirs plaqués comme un casque, me sourit de sa grosse bouche charnue, mais l’expression de ses yeux sombres est insaisissable. C’est l’homme qui prend la parole. Cheveux très noirs, avec d’épais sourcils et des traits réguliers, de larges épaules moulées dans une chemise blanche, il porte autour du cou une très belle cravate de couleur mauve.
— Bonjour Monsieur, je m’excuse de vous déranger.
— Mais vous ne me dérangez nullement, répondis-je.
— Vous habitez la ville ? lance-t-il.
— Oui !
— Voilà, je vous explique. Ma femme et moi sommes nouveaux dans votre belle cité, et nous sommes à la recherche d’un bon restaurant, mais voilà : les seules brasseries que nous avons aperçues sont toutes fermées.
— Oui, je sais très bien. En période de vacances, tout est malheureusement clos.
— Si je vous suis bien, vous me dites qu’il n’y a ...
... pas un moyen de se restaurer dans cette ville ? répondit-il.
— Exactement, dis-je, mais vous pouvez toujours sortir de l’agglomération. À une quinzaine de kilomètres d’ici se situe une auberge qui, elle, est ouverte le dimanche, poursuivis-je.
— Et comment accédons-nous à cette auberge ? me demande la dame.
Je me mets alors à leur expliquer la route, en étant le plus précis possible. L’homme ne fait manifestement aucun effort pour saisir ce que je dis, quant à la dame, elle joue la parfaite niaise, incapable de trouver une vache dans un couloir. Me voilà bien.
— Avez-vous une feuille de papier, s’il vous plaît ?
— Non, je ne crois pas, répondit la dame, en ouvrant la boîte à gants.
Ce qui me permit d’admirer ses merveilleuses jambes gainées de noirs, montées sur des escarpins de la même couleur. Alors que j’ai mes yeux rivés sur les gambettes de son épouse, l’homme lance :
— Le meilleur moyen serait que l’on vous invite à venir partager le repas en notre compagnie, n’est-ce pas, Annie ?
— Oui, bien sûr, je n’y vois pas d’inconvénient, si Monsieur est d’accord, Daniel, répondit la dame.
Je reste sans voix. Je suis pris au dépourvu, tant la surprise est grande. Mais pourtant il faut que je dise quelque chose. Je bafouille.
— C’est… très gentil… gentil de votre part… mais je sais pas… si je dois… accepter.
— Mais oui, cela fait plaisir à ma femme, n’est-ce pas, Annie ?
— Exactement. Vous nous parlerez de votre belle ville, réplique-t-elle.
Je repousse ...