1. Le traquenard


    Datte: 13/06/2018, Catégories: fhhh, hplusag, extracon, inconnu, campagne, danser, fête, amour, humilié(e), jalousie, Voyeur / Exhib / Nudisme strip, pénétratio, double, Partouze / Groupe extraconj, Auteur: François G., Source: Revebebe

    ... larmes. J’étais allé trop loin. Décontenancé, j’essayais de recoller les morceaux quand la porte s’ouvrit sur Jean-Pierre et Claude.
    
    — Eh bien Carole, que vous arrive-t-il ? Et qui est ce monsieur ?
    — Ce… ce monsieur, Claude, c’est François mon mari. Et… et…
    — Et on vient d’avoir une petite querelle d’amoureux… bonjour Claude… bonjour…
    
    Je saluais froidement Jean-Pierre qui restait sagement muet.
    
    — Allez, vous n’allez pas vous disputer bêtement à la veille des vacances. Ce serait idiot.
    — Hum, demandez à mon mari pourquoi on se dispute. Allez, mon… « chéri », pour une fois sois courageux. Dis les choses en face.
    — …
    — Tu vois… tu n’oses rien dire. Lâche !
    — Ok. Eh bien, on se dispute parce que je ne suis pas très heureux de revoir Jean-Pierre dans les parages. Et d’ailleurs, si Jean-Pierre ne quitte pas cette pièce immédiatement, c’est moi qui vais le foutre dehors.
    
    Je m’avançais menaçant. Je crus croiser le regard étonné de Carole. Claude intervint avant que la situation ne dégénère.
    
    — Calmez-vous François. Vous avez sans doute vos raisons, mais ici, vous êtes dans mon établissement. Alors ça suffit. Si vous avez des choses à dire à Jean-Pierre, vous allez vous expliquer dehors. Ceci dit, il y a une autre manière de s’expliquer, plus intelligente et plus conviviale.
    — Laquelle ?
    — C’est la fin de l’année. Venez boire le champagne dans mon bureau.
    
    Je me sentis ridicule d’un seul coup. Si je ne voulais pas perdre la face, je n’avais pas le choix.
    
    — ...
    ... Vous avez raison. Je suis désolé.
    — Ce n’est pas grave François. Chacun a ses sautes d’humeur. Le principal c’est de savoir les maîtriser.
    — Allez, mon chéri. On avait dit qu’on tournait la page. Et qu’on en reparlerait quand on serait vieux.
    — Excuse-moi. Mais…
    — Désolé François, je ne devais pas venir mais j’ai réellement un problème, un de mes hangars s’est effondré. Je te présente aussi mes excuses pour l’autre fois.
    
    Que faire, que dire ? Je n’avais pas voulu jouer le flagrant délit à trois reprises. J’étais coincé. Si je révélais tout, j’allais me faire traiter de maniaque, pervers, manipulateur, que sais-je encore ? Je fis contre mauvaise fortune bon cœur.
    
    — D’accord Jean-Pierre, on n’y pense plus.
    — Mon chéri, tu es formidable.
    
    Carole s’était serrée contre moi. Après tout, c’est ce que je voulais. C’est ainsi que nous nous dirigeâmes vers le bureau de Claude. Grâce au champagne, la conversation prit un tour plus détendu. Trop relâché, désinhibé par deux coupes de champagne, je ne vis pas venir le traquenard, d’autant plus qu’il fut amené par Claude.
    
    — Vous n’êtes pas venu chez Jean-Pierre depuis longtemps.
    — Oh, ça va faire six mois bientôt.
    — Alors vous n’avez pas vu ses travaux, c’est superbe.
    — Oui, j’ai décidé de la transformer en gîte rural et de louer pour les vacances.
    — Ah c’est une bonne idée, ça.
    — Vous repartez quand.
    — Demain après-midi.
    — Eh bien, venez ce soir à la bonne franquette. J’héberge aussi un ami qui me répare le hangar. ...
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