Le traquenard
Datte: 13/06/2018,
Catégories:
fhhh,
hplusag,
extracon,
inconnu,
campagne,
danser,
fête,
amour,
humilié(e),
jalousie,
Voyeur / Exhib / Nudisme
strip,
pénétratio,
double,
Partouze / Groupe
extraconj,
Auteur: François G., Source: Revebebe
... voyait souvent Yvette mais pas Michel qui m’évitait, sans qu’apparemment Carole cherche à savoir pourquoi. J’étais content d’avoir recréé mon petit univers routinier bien réglé. Carole semblait s’en accommoder.
Jusqu’à ce soir de novembre où elle m’annonça cette nouvelle :
— Tu sais mon chéri, le directeur de l’IUT est arrêté pour six mois. Il a fait une très mauvaise chute au ski.
— Eh bien, il s’est pas loupé dis-moi. Et comment ça va fonctionner maintenant ?
— Le rectorat a envoyé un remplaçant. C’est marrant parce que c’est lui qui m’avait muté ici.
— C’est bien fait pour lui. Comme ça, il pourra voir comme c’est agréable de faire la navette toutes les semaines.
— Il ne va pas la faire.
— Ah bon. Pourquoi ?
—(elle sembla hésiter) Tu sais le monde est petit. Claude est un copain de Jean-Pierre. Il va habiter dans sa ferme.
Décidemment, ce type était diabolique. Voilà pourquoi il ne cherchait pas particulièrement à la revoir, et pour cause. Il avait un ami au rectorat qui s’était chargé de la renvoyer sur l’IUT. Il avait tout prévu. Sauf cet accident de ski qui, sans doute, allait précipiter les choses. Il allait falloir être sur ses gardes. Une nouvelle épreuve s’annonçait et celle-là, il fallait la gagner.
Je pris le parti de réagir de manière neutre en renchérissant sur le thème du « monde est petit ». Je passai à autre chose pour lui faire croire que j’avais tourné la page.
Le lendemain, j’appelai Yvette pour lui raconter et lui demander son aide. ...
... Elle me promit d’être vigilante et de me tenir au courant. Désormais, j’évitais de parler de son boulot avec Carole. Je ne parlais que de nous et de nos projets. Plus que deux mois à tenir. En plus il y avait les fêtes de fin d’année, donc une petite coupure. J’avais fait le choix d’être présent et ça avait l’air de marcher. Yvette m’avait dit qu’elle ne semblait pas trop apprécier son nouveau directeur. Plus ça allait, plus j’étais serein. La petite voix se manifesta de nouveau :« Méfie-toi, c’est quand on croit que tout va bien que l’on est le plus proche de la catastrophe ». Elle avait raison.
Je montai la rejoindre pour la ramener avant les vacances de fin d’année. Quand j’arrivai à l’IUT, je reconnus la voiture pourrie qui était sur le parking. C’était celle de Jean-Pierre. Pâle j’entrai dans le bureau de Carole. Elle était seule.
— Salut.
— Bonsoir mon chéri, ça n’a pas l’air d’aller ?
— Tu ne devines pas pourquoi ? Tu te fous de moi.
— Eh, du calme s’il te plait. Je n’y suis pour rien s’il est là. Il est venu parce qu’il y a un problème dans sa ferme. Il est passé chercher les clés. Voilà, tu es satisfait ?
— Mais il s’est pas gêné pour venir te saluer, puisque tu es au courant de sa venue.
— Écoute François, si c’est ta façon de commencer les vacances, je pense qu’il vaut mieux arrêter là, avant qu’on se dispute pour de bon. J’ai encore du boulot. Alors, tu montes à l’appartement et tu m’attends. Ok ?
— Ok, je laisse la place.
— Je… oh…
Elle fondit en ...