Septième ciel au quatrième sous-sol
Datte: 12/06/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Galileo, Source: Hds
... refermaient, il aperçut la splendide créature qu’il avait vue dans le bureau du PDG, celle-ci se dirigeait vers l’ascenseur. Galamment, Louis mis son pied afin d’empêcher les portes de se refermer. La créature pénétra à son tour dans l’ascenseur sans un regard ni même un petit sourire de remerciement pour Louis.
Elle était magnifique, grande, environ 1,80 m, blonde, des cheveux soignés qui tombaient en un brushing impeccable sur ces épaules, vêtue d’un tailleur pantalon en cuir rouge foncé manifestement taillé sur mesure, pas de manteau, comme si elle était venue en voisine dans cet immeuble. Elle portait en bandoulière un sac à main assorti et elle était juchée sur des chaussures aux talons aiguilles interminables.
– Quatrième sous-sol ! édicta-t-elle avec l’aplomb de ces gens habitués à avoir des larbins en permanence sous leurs ordres.
– C’est déjà fait, répondit-il, même étage que moi, se crut-il même obligé d’ajouter.
Elle se tenait bien droite, hautaine. Louis qui pourtant, mesurait 1,78 m, se sentait tout petit, minable dans son costume de confection plus ou moins fripé. Brusquement, il eut honte de son col de chemise pas très net, de sa cravate sans relief, de son look de vieux garçon.
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L’ascenseur commença sa descente.
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Ce n’était pas par choix, mais Louis était un vieux garçon. A vingt ans, comme tous les garçons, comme tous ses copains, il clamait à tous ceux qui voulaient l’entendre qu’il ne se marierait jamais. Même si tous ...
... espéraient le contraire. Cette prise de position leurs permettait de cacher la frustration de n’avoir pas de petite amie, de ne pas être capable de draguer les filles dont ils rêvaient en se branlant la nuit dans l’intimité de leur lit.
Chaque fin de semaine, ils sortaient dans les boîtes ou dans des bars, Mais au lieu de draguer ou de danser, ils restaient accoudé au bar à ingurgiter des boissons alcoolisées pour se donner du courage. Au bout de la nuit, ils sortaient plus souvent saoul qu’au bras d’une fille. Les rares filles qu’ils baisaient étaient des filles sur qui tout le monde était déjà passé sauf le train disait-on.
Doucement, le temps a passé, les copains se sont quand même mariés un à un.
A trente ans, Louis s’est retrouvé seul, il allait bien voir ses copains de temps en temps, mais entre les mioches qui hurlaient et leurs mères qui réclamaient toujours plus de sous, leurs préoccupations divergeaient maintenant. Alors, Louis essayait de prolonger ses jeunes années, mais lorsqu’il sortait en boîte, il était un vieux pour les filles. Bon gré, malgré, il vivait seul avec sa maman.
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Natacha était une pute. Natacha n’était pas son vrai nom, c’était un nom de guerre, son nom de pute. Une pute oui, mais pas n’importe quelle pute, de celles qui font facturer leurs prestations entre vingt mille (3000 euros) et quarante mille francs (6000 euros) le week-end, de celles qui se déplacent n’importe où sur la planète, le plus souvent en jet privé. Toute son ...