1. Vive la Normandie


    Datte: 10/06/2018, Catégories: fh, 2couples, couplus, cocus, Collègues / Travail piscine, campagne, Oral pénétratio, fsodo, échange, Auteur: VincenLise, Source: Revebebe

    ... efforts.
    
    L’expérience montre que le retour sur terre après les premiers plaisir dans des conditions semblables est toujours délicat. Les nouveaux amants se sentent coupables que leurs sens et leur morale aient permis de telles excentricités. Mais encore une fois, avec son sens inné de femme experte, Anne se lève pour venir me rejoindre et échanger un baiser complice, donnant ainsi à Lise l’opportunité de faire la même chose avec son ami.
    
    Les deux couples sont reconstitués et apaisés.
    
    La pluie qui redouble et frappe la baie vitrée avec force enlève tout espoir de sortie dans notre belle campagne normande. Après les remarques de circonstances sur l’hiver froid et le printemps pourri de cette année, je propose de rester au coin du feu pour jouer aux cartes, ou regarder un film, la télé, etc.
    
    — Et si nous faisions comme les Américains à Yellowstone ? lance Lise.
    
    Devant nos visages interrogateurs, elle précise :
    
    — Mais oui, en 1800 et quelque, des voyageurs se sont retrouvés bloqués dans le parc, en plein mois d’août, par une tempête de neige. Devant cet imprévu, ils ont décidé de célébrer Noël en attendant que le beau temps revienne ; et depuis, c’est une tradition. On trouve des sapins de Noël dans les hôtels, en particulier celui qui est juste à côté de l’Old Faithful.
    — Excellente idée, dit Anne. Chéri, tu vas faire un saut au village, et nous rapporter des huîtres et tout ce qu’il faut pour faire un beau plateau de fruits de mer. Noël en juin, en ...
    ... Normandie, voilà ce qu’il nous faut.
    
    Je suis sur le départ. Juste avant de fermer la porte et affronter la pluie, j’entends Lise qui dit :
    
    — Mais je n’ai rien à me mettre. Que des habits de confort. Noël sans belles toilettes, ce n’est pas Noël.
    
    Ce à quoi ma femme répond :
    
    — Ne vous inquiétez pas, j’ai tout ce qu’il faut. Nous faisons la même taille, je crois.
    
    À mon retour, la table est mise. Bougies et belle vaisselle. Un tour à la cave pour sélectionner quelques bonnes bouteilles puis placer le champagne au frais.
    
    Robert apparaît ; il m’aide à ouvrir les huîtres et préparer le plateau. À ma question « Où est Lise ? » il m’informe qu’Anne et elle sont en train de se préparer dans notre chambre et que, manifestement, elles s’amusent comme des ados si on en juge par les rires qui traversent les murs.
    
    L’ouverture des huîtres est un moment délicat que tout connaisseur accompagne, pour agrémenter le labeur, de grandes rasades d’Entre-Deux-Mers. Lorsque nos femmes reviennent, elles nous découvrent déjà bien « avancés ». Mais leur arrivée est un grand moment de bonheur. Je ne sais pas où Anne avait stocké ses tenues, mais elles rivalisent d’élégance dans deux robes qui damneraient un saint.« Si, je sais et me souviens : restes d’une soirée très chaude après une sortie en boîte à Deauville. »
    
    Elles nous chassent pour que nous allions nous préparer. Je n’ai rien de très chic et en plus, l’alcool aidant, n’ai pas envie de m’encombrer d’un costard. Une chemise avec ...
«12...121314...17»