1. COLLECTION JEUNE – VIEUX. La pocharde (1/1)


    Datte: 10/06/2018, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    ... J’ai changé vos draps et les aie mis dans votre machine à laver, je vais être obligé de retourner à la boutique de mon père pour remonter de la lessive et autres produits d’entretien.
    
    Rester à barboter, si vous sortez de l’eau, vous aurez affaire à moi quand je vais remonter.
    
    Quand je l’entends partir, est-ce l’eau qui me rassure jusqu’à son retour, je l’entends tourner dans l’appartement quelques minutes avant de me rejoindre.
    
    Il revient dans ma salle de bains, m’aide à me sortir de l’eau, je devrais avoir de la pudeur d’être nue devant ce garçon qui doit avoir vingt ans de moins que moi, mais l’eau m’a anesthésié.
    
    Il m’essuie, est-ce la chaleur ou la vapeur qui me coupe les jambes, je suis contente de me sentir dans ses bras pour qu’il me conduise jusqu’à mon lit.
    
    Des draps propres, depuis combien de temps n’ai-je pas senti la présence de draps propre sur mon corps, j’ai envie de m’étirer comme une chatte, mais Amed me parle.
    
    • Madame, je dois vous quitter, reposez-vous, j’ai pris les deux trousseaux de clefs au tableau et le jeu sur la porte, je reviendrais ce soir pour vous faire à manger.
    
    La porte du palier claque, le démon de l’alcool me tiraille le ventre, je me lève et je vais dans ma cuisine, sur l’évier six cadavres de bouteilles de whisky et huit de bouteilles de bourgogne, petit salop, il a tout vidé sur l’évier.
    
    Coup de chance, il n’a pas rincé l’évier, suis-je devenu un animal pour dans un moment de lucidité, m’apercevoir que je suis en ...
    ... train de le lécher, trouvant sous mes papilles le goût mélangé du whisky et du Bourgogne.
    
    Je n’en ai pas assez, je vais à la porte prête à sortir nue jusqu’à l’épicerie du garçon pour acheter de quoi reprendre forme humaine, persuadée que l’alcool que je boirais calmera les tiraillements dans mon ventre.
    
    Une idée dans ma panique, je vais téléphoner au père d’Amed pour qu’il récupère mes clefs auprès de son fils et surtout qu’il me monte une bouteille, quel fumier, il a pensé à tous pour m’empêcher de m’abandonner à ma passion pour les spiritueux, il a coupé les fils de mon téléphone m’isolant entièrement du monde.
    
    La fenêtre, voilà une idée et crier au secours, j’ouvre un volet, le mateur est là, on dirait qu’Amed et lui sont de convivance.
    
    Me suicider, voilà ce qu’il me reste à faire, mieux, il a dit qu’il allait revenir, je retourne dans la cuisine prendre un couteau, je vais l’attendre assise derrière ma porte d’entrée et dès qu’il entrera, je le planterais afin de pouvoir m’enfuir.
    
    • Madame, réveillez-vous, que vouliez-vous faire avec ce couteau à découper la viande, me planter, car je vous empêche de boire ?
    
    Je suis folle, il récupère mon arme et va-la replacer dans ma cuisine, avant de revenir de me prendre dans ses bras, je suis en pleurs plus de rage de m’être endormie que de l’avoir loupé.
    
    • Asseyez-vous dans votre lit, mais avant couvrez-vous, maman vous a fait des pois chiches, vous verrez, elle fait les meilleurs du monde.
    
    J’ai horreur de ...