1. Thèse à la grecque. L'étudiante et le pêcheur. (1)


    Datte: 09/06/2018, Catégories: Erotique, Auteur: bobby29, Source: Xstory

    ... regarde, il me sourit.
    
    C’est possible de descendre madame. Je vous montre.
    
    J’hésite. Je ne sais pas. Mais il est là. Si agile, fort, sûr de lui. Il va m’aider, me guider. Cette main, je ne veux plus la quitter... Je lui fais signe que oui. Il pose un pied en contrebas de la faille, descend et repart légèrement vers l’ouverture de la crique. Il y avait un piège, une bifurcation que je ne pouvais pas deviner ! Soudain, je sens sa main sur ma cheville. Je tressaille.
    
    — Je vous montre madame, donnez votre pied
    
    Je me laisse guider. Mon pied rencontre une nouvelle anfractuosité. Je descends. Mes mains s’agrippent maintenant à la faille où je m’étais égarée. Je le regarde, légèrement en contrebas. Il me fait signe de faire comme lui. Je vois les nouvelles prises, plus difficiles. Je le suis. J’ai confiance. Je dois écarter largement les bras, les jambes, pour m’accrocher. Parfois il guide à nouveau de sa main ma jambe vers une nouvelle prise. Sa longue main forte et fine. Je sens sur ma cheville sa légère pression, une douce puissance prête à se déployer. Sa paume rugueuse, marquée par la mer, la pêche, la roche.
    
    Enfin, nous voilà au-dessus du rocher. D’un bond de chat, il s’y est posé.
    
    — Venez madame, c’est pas haut.
    
    Il me regarde d’en bas, environ à un mètre cinquante. Je réalise qu’il a depuis tout à l’heure une vue parfaite sur mes jambes écartées, mon postérieur que je sens en partie dénudé par le slip de mon bikini remonté entre mes fesses. Il ne le ...
    ... voit pas mais je rougis... je souris et me mords la lèvre. Son regard intense, sur mes cuisses, mes fesses, mon entrejambe... Je ne me presse pas vraiment de mettre fin à cette situation... Enfin, je me décide à sauter. Il me saisit fermement par la taille pour me retenir lorsque j’atteins le rocher.
    
    — Vous voyez madame. Très facile. Vous êtes très forte.
    
    — Merci infiniment ! Vous m’avez vraiment sauvé la vie. Quel est votre nom ?
    
    — Adonis madame. Anthony en grec.
    
    — Merci beaucoup Adonis. Je m’appelle Julia.
    
    — Vous voyez madame, ce rocher ?
    
    Il me montre au fond de la crique un petit renfoncement au pied de la falaise. Il y a une plateforme beaucoup plus plate et large que celle-ci, surplombée en partie par la muraille blanche. Comme une petite grotte, avec sa plage de marbre.
    
    — Très bon endroit. Pour nager. S’allonger.
    
    J’hésite. C’est vrai que l’endroit est attirant. Idéal pour se reposer après avoir nagé.
    
    — Suivez-moi !
    
    Il retire la besace de cuir qui ceignait son torse et sa taille, son débardeur et son short, et je le vois plonger dans l’eau turquoise. Je n’ai pas le choix, il faut que je le suive ! Je retire ma robe et la coince dans une faille du rocher. Je plonge. L’eau est divine. Au moins 25 degrés. Je me délasse. Après la tension, la peur et les efforts de l’escalade, je me laisse aller sur le dos, le ventre, je plonge, nage plusieurs mètres sous l’eau... Je remonte à la surface près d’Adonis.
    
    — C’est merveilleux, c’est si beau ...
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