Pas si coincée que ça !
Datte: 25/01/2018,
Catégories:
f,
fh,
fhh,
2couples,
inconnu,
hotel,
caférestau,
fsoumise,
cérébral,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
Oral
pénétratio,
fdanus,
échange,
jeu,
exercice,
portrait,
Auteur: Cheminamants, Source: Revebebe
Mardi 12 mars 2012 – 13 h
Fichu Hiver, vraiment !« Neige et froid qui reviennent dès aujourd’hui… ». Bravo la météo, mais à ce point, comme beaucoup, jamais je ne l’aurais pensé. Coincée, je suis coincée ! Dire que samedi, c’était le plein printemps. Mais bon, après avoir ragé comme une dingue contre les intempéries qui frappent la banlieue parisienne aujourd’hui, je finis par accepter de chambouler mes habitudes. Aller et revenir du bureau, d’accord, mais surtout sans risque. Alors ? Eh bien je ne veux pas faire la cinglée sur la route ! Et pour cela j’ai la chance d’avoir ma mère qui habite Paris et qui a un grand appartement dont elle ouvre ses portes quand elle peut rendre service.
Je l’appelle du bureau :
— Maman, tu peux m’héberger quelques jours ? C’est trop dangereux de faire la route pour le moment.
— Bien sûr Annie ! Je prépare ta chambre. Il y aura aussi cette nuit Serge, un des fils de la sœur de mon amie…
Et blablabla. Je ne coupe pas de l’écouter pendant un bon moment à me faire le tour de toutes ses amies sans compter tout ce qu’elle a à me dire sur son boulot sympa d’avant sa retraite et puis…
— Bon, super maman, mais là je n’ai plus le temps de t’écouter, il faut que je bosse.
— D’accord, d’accord, je te laisse. Ah, juste encore un truc avant que tu ne raccroches : je vous prépare un tajine de lapin au cidre et pruneaux pour ce soir, avec ses petites pommes de terre sautées et pour le…
— Stop ! Pas le temps. Bises maman.
Je ...
... raccroche.
Vivement ce soir que je puisse souffler et faire la fifille de sa maman, les pieds sous la table. Et là, qu’est-ce que ça m’arrange, même à trente ans de me la couler douce. Je la laisse me bichonner, me préparer de bons petits plats. C’est ma manière à moi d’accepter ses témoignages d’affection.
Mardi 12 mars – 17 h 30
Ouf ! Finie la journée de travail, je me sauve vite fait. Dehors la neige continue sa danse et les trottoirs sont recouverts d’un épais manteau blanc. « Épais » bien sûr c’est relatif, mais à Paris c’est tellement rare une neige si abondante et qui tienne à ce point. C’est beau et je choisis de marcher un bout de chemin.
Je passe par le pont d’Iéna qui porte par décret le nom choisi par Napoléon en souvenir du lieu de la bataille gagnée en 1807. C’est là que je viens m’en mettre plein les mirettes le soir du 14 juillet. Assise par terre au milieu du pont parmi les centaines de personnes, je me laisse éblouir par le feu d’artifice de la Tour Eiffel qui est à cent cinquante mètres. Mais aujourd’hui, à cette heure et par ce temps, il n’y a pas foule, c’est le moins qu’on puisse dire.
Je finis le trajet en métro de la place Iéna où trône la statue équestre de Washington, bras tendu et l’épée au poing jusqu’à la station de la Porte de Bagnolet à l’Est de Paris. Ma mère habite à deux cent mètres dans l’un des bâtiments en briques rouges qui forment un losange. Juste à l’angle de la rue Bellegrand et de la rue du capitaine Ferber. C’est le ...