1. Copier-Coller


    Datte: 09/06/2018, Catégories: fh, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... commence à comprendre certaines choses.
    
    Au début, elle revenait sans cesse vers moi, puis elle a compris. Alors, je l’ai vue s’épanouir dans cette atmosphère particulière, ma sexy Norine tout enveloppée de résille… Je me disais alors que j’avais cette grande chance que cette femme soit à moi.
    
    De plus, comment pouvait-elle batifoler avec d’autres, sachant qu’en parfaite maîtresse de maison elle était partout à la fois ? Elle riait, s’amusait, plaisantait. Mais, en même temps, elle songeait à tout, le moindre détail, la moindre chose, le moindre agrément, tout pour que ses invités soient pleinement satisfaits. Elle virevoltait de table en canapé, de sofa en bar, telle une danseuse. Par quatre fois, nous avons été sur la piste, elle ondulait voluptueusement, sensuelle, torride, incroyable. Moi, tous mes sens étaient en émoi. Elle était heureuse, dans son élément, elle vivait…
    
    C’est alors que j’ai songé à quelque chose… Pour elle, et aussi pour moi…
    
    ooooo
    
    La soirée finie, je suis venu vers elle, assise, affalée sur une chaise, exténuée. Je me suis accroupi derrière elle, et je l’ai enlacée dans mes bras câlins. Elle s’est laissé aller, sa tête contre mon cou. De longues minutes se sont écoulées. Puis je l’ai aidée à faire le ménage. Elle n’a rien dit, me lançant ci et là de rapides coups d’œil.
    
    Nous sommes à présent dans la voiture qui nous reconduit vers la ville. Elle n’a toujours pas ouvert la bouche, elle attend…
    
    — Tout s’est bien passé, Nérine chérie. Ce ...
    ... fut une belle soirée, tu as été parfaite.
    — Merci… dit-elle simplement.
    — Je ne vais pas te manger si tu parles un peu plus…
    — Je ne sais pas quoi dire… Franchement, Thibault, j’ai peur… peur que tu me quittes parce que je ne peux pas choisir.
    — Je sais comment tu es, toujours au moins cinq minutes pour te décider quand tu achètes du beurre !
    — Ce n’est pas amusant !
    — Ça va faire un moment que j’ai compris qu’il fallait que j’aime deux femmes en même temps, une Nérine et une Norine.
    — Merci… Tu ne dis pas ça pour me faire plaisir ?
    
    Elle se tourne vers moi. Souriant, je lui jette un rapide coup d’œil avant de regarder droit devant la route sombre :
    
    — Tu sais que c’est très pratique pour un homme de pouvoir avoir deux femmes dans sa vie sans que ces deux femmes se crêpent le chignon ?
    — Non, Thibault, ce n’est pas amusant !
    — J’essaye de bien présenter les choses… Bon, soyons sérieux, toi et moi !
    
    J’arrête la voiture sur le bas-côté. Elle écarquille les yeux, surprise :
    
    — Tu fais quoi, là ?
    — Comme je l’ai déjà dit : soyons sérieux.
    — Ah ? Euh, je t’écoute…
    — J’ai eu toute la soirée pour voir comment tu te comportais. Visiblement, tu étais bien dans ton élément, épanouie. Ce n’était pas non plus de tout repos, mais tu t’amusais comme une petite folle, même si l’ambiance était un peu… disons… particulière.
    — Ça… et tu en penses quoi ?
    — Je n’ai pas à penser « sur » toi, tu es ce que tu es, comme tu es. Mais je peux penser « pour » toi…
    — C’est-à-dire ...
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