Quand la chatte n'est pas là... - Histoires de Sexe

Quand la chatte n'est pas là...

... habitude. Bien que possédant une belle poitrine, Miryam ne mettait jamais de soutien-gorge. Son maquillage met ses grands yeux bleus en valeur. Ses cheveux mi-longs sont artistiquement ébouriffés. L’ensemble fait d’elle une jeune femme merveilleusement belle et sexy.

— Waouw, c’est pour moi que tu t’es faite aussi belle ou tu as l’intention de draguer ce soir ?
— C’est pour toi seul, mon chou, dit-elle avec humour.
— Eh bien, je t’en suis particulièrement reconnaissant. Ça valait vraiment le coup d’attendre deux minutes… lui répondis-je.
— D’accord, je sais, j’ai mis un peu plus de temps que prévu… Et si on mangeait avant que cela ne soit complètement froid ? dit-elle en avalant son whisky coca cul sec. Je meurs de faim.
— Franchement, ce soir tu t’es surpassée pour la cuisine…
— Bon, ça va, tu ne vas pas me le reprocher toute la soirée ?
— Non, je te taquine.

Lorsqu’elle s’assied à côté de moi sur la banquette, j’ai le plaisir d’admirer ses longues jambes, mises en valeur par des bas de soie noirs. Lorsqu’elle se lève pour aller à la cuisine chercher une bouteille de vin, j’aperçois même une attache de son porte-jarretelles.

J’ai toujours considéré Miryam comme quasiment la sœur de ma femme, mais ce soir je la vois différemment. C’est une femme très désirable qui m’excite énormément. La soirée s’annonce très chaude.

Tout en devisant de choses et d’autres, nous avons bu trois bouteilles de vin sans nous en rendre compte. Nous sommes légèrement grisés par ...

... l’alcool, et notre discussion dérive sur le sexe, ce qui l’amène à me faire des révélations.

— Tu te rends compte, trois mois que je n’ai pas fait l’amour, je ne tiens plus. J’en suis arrivée à un point tel que je masturbe presque tous les soirs, mais avec la vie que je mène, quand je rentre le soir, je suis vannée et je n’ai pas envie de sortir.
— Et dans tes clients ? Pas un bellâtre ?
— T’es fou ! Jamais avec un patient, le code déontologique l’interdit.
— Tu ne serais pourtant pas la première…
— Peut-être, mais je ne veux pas mélanger plaisir et vie professionnelle.
— Tu as essayé les clubs libertins ?
— Oui, une fois ou deux, mais cela ne me plaît pas outre mesure. Je n’aime pas faire l’amour avec des gens que je ne connais que depuis quelques minutes.
— Tu as bien dit DES gens ?
— Oui, c’était un couple…
— Et alors ? Raconte-moi, car maintenant tu en as dit trop ou pas assez.
— Il n’y a pas grand-chose à raconter. Je suis allée dans un club et j’ai rencontré un couple super sympa qui m’a bien plu. On a bu quelques verres, ils m’ont proposé d’aller chez eux, et on a fait l’amour tous les trois.
— Je ne savais pas que tu étais bi.
— Bi est un bien grand mot, mais il m’est arrivé d’avoir des relations avec des femmes.
— Avec Sylvie ?
— Non, jamais, et puis de toute façon je préfère les hommes.

Comme il commence à se faire tard, je lui dis :

— Alors, si tu veux te trouver un beau mec pour ce soir, il serait peut-être temps d’aller en boîte, non ?
— ...