1. Célia & Cara


    Datte: 25/01/2018, Catégories: fh, extracon, hotel, fsodo, Auteur: Célia, Source: Revebebe

    ... ça comme vous voulez, a définitivement scellé cette attraction inexplicable. Nous avons fait l’amour, souvent, ou plus exactement nous nous sommes peu vus mais avons fait l’amour la grande majorité du temps.
    
    Ahhh ! Mais nous revoici à ma question de départ : lorsque je faisais l’amour avec lui, le faisait-il avec moi ? Bien sûr que non. Il me sautait, il me baisait. Pas par goujaterie, pas par désintérêt. Simplement parce qu’il était (il est) hors de question pour lui de mélanger tout. Il a sa vie officielle, et ses plaisirs non autorisés. Eviter à tout prix de se faire télescoper tout cela. Bien séparer. Séparer les sentiments (ou pour mieux dire, les sentiments devant être affichés) et les plaisirs charnels. Ne pas s’y perdre.
    
    Mais il me baisait bien. Extrêmement bien même. Certaines choses en moi l’attiraient, entre autres mes seins, mes fesses,et mon goût plus que prononcé pour la sodomie. Encore que, finalement, je me demande si ce n’est pas avec lui que je l’ai pratiquée (subie) pour la première fois ; vue la différence de sensations entre « avant lui » et « avec lui ». Je me souviens de la toute première fois. Nous étions dans un lieu à lui, c’était notre premier jour ensemble, et je l’avais supplié de me pénétrer. Il ne voulait pas. Ne pas s’investir ; ne pas entrer dans un autre corps ce jour-là. Juste embrasser, lécher, palper, caresser. Je n’ai rien dit. J’ai accepté, malgré ma grande frustration. Un peu plus tard, je me rhabillais tranquillement, lorsque je ...
    ... l’ai senti qui s’approchait de moi, derrière moi, qui se collait contre mon corps, qui semblait avoir changé d’avis. Oui, mais qui avait changé d’avis ? Etait-ce son âme ou son corps ? Il a descendu mon pantalon, s’est fait plus insistant. Puis ma culotte a disparu. Son sexe a pris place entre mes fesses ; je n’ai pas fait opposition. Il est entré, lentement mais très fermement, me faisant me pencher sur le bureau. Là j’ai fermé les yeux. Retour instantané de la gloire. Profite ma fille, profite. Chaque millimètre carré d’épiderme était sollicité à deux cents pour cent. Plaisir jamais atteint comme cela. Merveilleux. Intense. Va-et-vient long, décidé, viril, très fort.
    
    Quelques jours après, il est venu chez moi. Week-end sous la couette. Ou dessus, ou ailleurs. Sexe, plaisir, désir, orgasme à volonté. Le sentir me prendre en levrette, me considérer dans ce que je peux avoir de bestial, comme « décérébré », de femelle, quelle intense jouissance. Sentir son sexe, en redemander, forcer mes fesses, ses mains sur mes hanches, savoir ses yeux qui se posent sur moi, entendre ses mots crus et graves au creux de mon oreille, quelles sensations au-delà de toutes celles que j’avais connues auparavant.
    
    Nous nous sommes revus ensuite. Peu. Assez pour me permettre de comprendre que mes sentiments (car j’en avais de très forts) étaient illusoires, et qu’en aucun cas je n’avais le droit de m’imposer. Je suis comme ça. Si peu du genre à apprécier les diktats de l’un ou de l’autre. Donc ...