Complexe qui devient attrait - Histoires de Sexe

Complexe qui devient attrait

... amoureux, de dandiner mon cul pour aller dans la salle de bains, d’exposer sans fard mon anatomie sous la douche ou m’avancer comme une panthère vers le lit, seins conquérants. Inversement, j’aimais aussi observer le beau corps d’Alain sous la douche avant qu’il me rejoigne dans le lit, traversant la pièce son membre gonflé ou bandé.

Notre vie fut merveilleuse, passant de longs moments à nous câliner tendrement avant des explorations plus approfondies et des copulations vécues à chaque fois comme une libération. Parfois, le week-end, nous restions nus faisant l’amour lorsque cela nous chantait, dans toutes les pièces de la maison : la cuisine, le plan de travail, la table de la salle à manger, le canapé, le tapis, la salle de bains, sur la machine à laver en marche… J’aimais l’observer sous la douche avant qu’il me rejoigne dans le lit.

Quand il fut question de vacances, j’ai dit à Alain :

— Tu m’as dit que tu séjournais dans des centres naturistes pour tes vacances ?
— Oui. Tu accepterais d’y aller.
— Je crois que oui. J’ai une collègue de travail très extravertie avec qui j’en ai parlé longuement. Elle va tous les ans en vacances dans un lieu naturiste. Je dois dire que ça me tente bien.
— J’entends par naturisme, la vie saine au soleil et non pas un lieu libertin.
— Oh ! bien sûr, quand je te dis que ma collègue est extravertie, c’est qu’elle s’exprime facilement sur le fait qu’elle fait du naturisme. Elle me parle aussi de ses histoires de cœur beaucoup moins ...

... sages que les miennes. Mais sur la pratique du naturisme, elle la conçoit comme toi.

Pour moi c’était un challenge, car si j’aimais bien montrer mes seins, pour ce qui était de ma foufoune, ce n’était pas la même chose. Et d’ailleurs, j’ai été prise d’une angoisse lorsque nous avons traversé le centre naturiste à notre arrivée. J’ai dit à Alain :

— Je ne vais pas pouvoir me déshabiller.
— Pourquoi ? Tu ne veux pas montrer tes seins ? Pourtant, habituellement tu es moins pudique, tu aimes bien les montrer si on te le demande gentiment.
— Oui, oui. Mais ici, au milieu de tous ces gens, ils sont tout de même énormes.
— Ils sont magnifiques, ma chérie, tu dois en être fière et ne pas les montrer serait une faute. Regarde, tu n’as pas à rougir, mon cœur, face à ces jeunes filles aux nichons minuscules ou cette femme qui n’a quasiment pas de poitrine. À l’inverse, là-bas, tu vois la fille, elle n’est pas vieille et malgré tout, ses seins peu volumineux, ils pendouillent, le téton étant tout en bas du nichon. La femme qui sort des sanitaires, elle en a des gros, mais tu as vu comment ils tombent. Enfin l’autre qui a des seins gros et parfaitement en place, je n’ai pas besoin de regarder de plus près pour te dire qu’ils sont refaits.
— Et ma foufoune ? Je vois pas mal de filles au sexe rasé.
— C’est leur choix, ou celui de leur mec. Pour l’instant, c’est une protection pour toi, une sorte de maillot de bain qui dissimule ton sexe.

J’ai réussi assez rapidement à dénuder ...