Robert
Datte: 29/05/2018,
Catégories:
fh,
extracon,
vacances,
froid,
Oral
nopéné,
confession,
Auteur: Ali, Source: Revebebe
... vite s’éloigner du monde civilisé. J’ai parfois quelque peine à suivre sa cadence et suis bientôt en sueur.
Dans cette immensité blanche, seuls, là-bas, au loin, quelques arbres marquent le début de la forêt. Nous nous dirigeons vers eux, un peu à l’écart. Les arbres atteints, nous buvons un peu et grignotons quelques fruits secs. Nous ne déchaussons pas. Robert, face à moi, enlève ses gants, me caresse la joue en souriant. Il glisse ses skis entre les miens, prend mon visage dans ses mains et se penche pour déposer un rapide baiser sur mes lèvres.
— J’ai envie de toi… Déjà hier soir… et cette nuit.
— Et c’est ta femme qui en a profité, non ?
— Oui, je l’ai prise en pensant que c’était toi qui étais à sa place !
— Tu m’as fait l’amour par procuration, en somme ! Et c’était bien ?
— Oh oui ! C’était super… Mieux que d’habitude…
— Je te crois. Je ne dormais pas et je vous ai entendus…
— Et cela t’a excitée ?
— Oui ! Je me suis caressée pour pouvoir m’endormir !
— Aujourd’hui, moi, je vais te caresser pour te réveiller !
— Attends un peu ! Nous ne sommes pas encore arrivés ! lui répond la chipie.
— Alors, dépêchons-nous de repartir !
Je ris. D’envie ? D’impatience ? D’énervement ? Des trois sans doute.
Robert reprend son sac et se remet en route. Je le suis. Au milieu d’un paysage magnifique, nous foulons bientôt une neige vierge. Plus aucune trace de passages. La neige est bonne, immaculée. Le soleil caresse mon visage un peu halé par ces quelques jours ...
... à la montagne. Je me sens bien, vivante, heureuse. J’ai envie de lui, envie d’être à lui.
Nous progressons maintenant avec plus de difficultés dans la neige fraîche. Nous sommes seuls au monde. Je commence à avoir très chaud et à transpirer malgré mon anorak ouvert. Au bout d’un certain temps, nous apercevons, loin devant nous, une cabane de berger.
Quand nous l’atteignons, elle est hélas fermée. Nous ne pouvons pas entrer. Déçus, nous nous arrêtons cependant et quittons skis et anoraks. J’avise, à proximité, un tronc d’arbre couché là pour servir de banc sans aucun doute. Je vais pouvoir me reposer au soleil. Robert prend soin de le déneiger sommairement. Nous nous y asseyons, au soleil. Dans un premier temps pour voir si l’endroit est fréquenté ou non. Car si un skieur s’aventure par ici il n’aura aucun mal à voir nos traces, à repérer la cabane et à s’en approcher. Mais, par bonheur, personne à l’horizon !
Assise sur le tronc, je quitte aussitôt mon tee-shirt humide de sueur pour le remplacer par un autre, sec, tiré de mon sac. Robert sort alors une serviette du sien et me propose d’essuyer ma transpiration. Il s’installe derrière moi, de l’autre côté du tronc, pour me sécher et me frotter le dos. Le coquin en profite pour dégrafer mon soutien-gorge et me l’ôter, malgré mes protestations un peu hypocrites, prétextant qu’il est, lui aussi, humide ! Ce qui n’est pas totalement faux ! Mais je me demande si celui-ci aura le temps de sécher suffisamment avant notre ...