1. Confessions immorales (1)


    Datte: 28/05/2018, Catégories: Divers, Auteur: Jane Does, Source: Xstory

    ... ont changé de camp et se sont faites plus câlines. Seulement c’était sur le corps de l’autre que nos doigts partaient en excursion et je dois vous avouer que le bonheur de ces attouchements nous comblait.
    
    — Cette demoiselle est déjà venue se confesser ?
    
    — Je ne pourrais pas en jurer mon père…
    
    — Ça ne fait rien ! Continuons voulez-vous !
    
    — Oui… un soir alors que nos menottes réchauffaient nos corps et s’infiltraient partout sous les draps, nous avons adjoint à celles-ci, comme ça par jeux, nos bouches. Et ces baisers d’un goût spécial sont devenus des habitudes. Nous nous embrassions de plus en plus et nos lèvres trouvaient toujours d’autres endroits sur nos peaux pour se couler et se répandre en milliers de petits frissons.
    
    — Jamais vous n’avez songé que c’était contraire à nos préceptes ? Aux commandements de notre église ?
    
    — Nous n’avions que ce plaisir en tête mon père et bien loin de nous l’idée même du mal. Nous aimions ces moments de partage et d’amour que nous cachions sous nos draps d’étudiantes bien élevées.
    
    — Mais les gardiennes ?
    
    — Les pionnes vous voulez dire ? Nous n’en avons vu qu’une seule qui nous a surprises dans nos actions.
    
    — Ah… tout de même !
    
    — Oui mon père, mais…
    
    — Parce qu’il y a un mais ? Elle ne vous a donc pas punies ni châtiées ?
    
    — Oh non ! Et je me dois de confesser que nous l’avons elle aussi pervertie sans doute. Elle nous a fait venir dans sa chambre, loin de nos dortoirs. Nous nous attendions à ce châtiment ...
    ... exemplaire dont vous semblez croire qu’il s’avérait nécessaire. Mais…
    
    — Mais ?
    
    — Dès qu’elle nous eut fait quelques remontrances, elle nous demanda à mon amie et à moi de nous mettre le ventre sur la table ! Le but de cette opération étant naturellement de nous infliger à toutes deux une correction méritée. Mais cette dame finalement devant nos derrières offerts, s’est sans doute ravisée et ce ne sont que quelques claques sur les fesses qui nous furent distribuées. Une fessée qui a ensuite dégénéré en un autre jeu, plus… intime.
    
    — Que voulez-vous dire ?
    
    — Que notre surveillante avait, elle aussi, des envies saphiques refoulées et que nous nous sommes retrouvées toutes trois dans un théâtre gestuel inhabituel.
    
    — Mais encore ?
    
    — Nos bouches, au lieu de n’être que deux, se sont multipliées et nos baisers en trio sont devenus quotidiens. Nos doigts rencontraient aussi des formes analogues aux nôtres, et nous avons passé des nuits bien loin des choses de notre Sainte Église.
    
    — Pas une seule fois vous n’avez songé que c’était mal ?
    
    — Mal mon père ? Mais c’était pourtant si bon ! Puis cette solitude, cet isolement de nos jours ! Nous retrouvions un certain équilibre à vivre ainsi des heures magiques. Nos jeunes esprits s’accommodaient fort bien des diableries bougrement agréables que nous nous prodiguions sans malice.
    
    — J’ai du mal de vous suivre… Pourquoi mon enfant avez-vous attendu aussi longtemps pour venir vous confesser ?
    
    — Mais… mon père… je ne ...
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