1. À votre bonheur, Mesdames !


    Datte: 25/05/2018, Catégories: fhh, extracon, inconnu, forêt, hotel, cérébral, revede, Oral pénétratio, yeuxbandés, internet, Auteur: Scarlett O, Source: Revebebe

    ... bout d’une indécente perspective cernée par l’obscurité mystérieuse de la soie, la toison noire engluée d’une mouille qui en agglutine les crins. Une tête ébouriffée s’y aventure et vient sans retard déposer un baiser de feu sur son minou déjà en fusion. Immédiatement, elle lâche une salve, non de vapeur, mais de ses stimulants élixirs. Ça tète, pourlèche et se régale des prodigalités qu’elle dispense fièrement. Pendant qu’une langue chafouine flatte ses profondeurs intimes, des doigts habiles titillent ses boutons, tous ses boutons, tétons et clito conjointement. Comme toute inflorescence prête à l’éclosion, ceux-ci se gonflent des sèves thésaurisées. Spasmodiquement, elle appuie sur la pelote chevelue et la plaque convulsivement contre son sexe pour encourager la visiteuse qui la dévore à une fouille complète de son boudoir secret. Jamais elle n’a été aussi prolixe d’ahanements, à croire qu’elle veut ébranler ce mur de ce silence auquel elle s’est condamnée.
    
    Quand aux souplesses de la fureteuse se substitue la rigidité ferme d’un boutoir, elle jette son bassin en avant. Elle crève d’attendre cette double charge dans sa bouche et son vagin qui viendra la consacrer bacchante et l’écarteler. L’un des hommes pèse sur ses cuisses et la pénètre lentement ; l’autre a saisi sa nuque qu’il tire vers son Priape érigé. Les deux dards la harponnent simultanément ; deux vagues torrides la transpercent et la fauchent. Très vite, elle a l’impression que ces deux bites se rejoignent la ...
    ... ramonant de la cave au grenier, le sentiment de penser avec sa chatte et de jouir dans ses méninges.
    
    Calmement, le second partenaire relève ses jambes et les pose sur ses épaules, décollant légèrement son postérieur de la couche. Elle ressent ainsi mieux le pal qui la perfore et sur lequel elle se resserre. Le mouvement s’accélère, sa conscience vacille, ses neurones court-circuitent et son pouls bat la chamade. Succèdent des lumières traversées de hurlements, des stupeurs qui la suffoquent, des fulgurances déchirées de bêlements étranglés qui parfois semblent balbutier une triade de « oui » faibles, noyés dans d’autres chuintements. Tous ses repères s’effacent. Est-elle en forêt, dans le jardin d’un musée, sur un nuage ? Où l’on voudra, mais certes pas dans la chambre capitonnée d’un boxon. Elle se transforme en réceptacle de forces déchaînées, des pétards explosent sous son crâne et elle crépite tels les grains de maïs enfermés dans une cassolette surchauffée. D’une main, elle agrippe désespérément les burnes qui s’agitent sous son nez ; de l’autre, elle griffe férocement le lin innocent ou le fustige de toute la vigueur de son poing contracté.
    
    Un éclair !
    
    La foudre la frappe !
    
    Enfin !
    
    Déjà !…
    
    Elle se cambre, longtemps, longtemps… et retombe accompagnée par un interminable roulement de tonnerre qui doucement s’atténue. Elle sombre dans un état comateux tandis qu’une immense dépression l’aspire ; celle que creusent ces vits en se retirant trop prestement. ...