1. Jeton


    Datte: 25/05/2018, Catégories: fh, hplusag, poilu(e)s, photofilm, fsodo, lettre, Humour Auteur: Maria Del Toboso, Source: Revebebe

    ... persiennes. Quel plaisir de trouver alors la tasse fumante de ton excellent café préparée à mon attention ! Il y eut ce moment de silence pendant que le café me réchauffait. J’ai été surprise de l’intensité de ton regard, lorsque j’ai levé les yeux. Tu as l’œil photographique. Ce n’est pas difficile à découvrir. Bien que tu t’efforces de rester discret, il ne pouvait m’échapper que tu me regardais sans rien omettre de mes "abondances" !
    
    Sûr qu’avec les nichons et le pétard que j’ai, tu aurais eu du mal à rester indifférent ! Alors, bisous – bisous ; je m’assieds. Et plus tard, cette question merveilleuse, ébouriffante : je te dis que tu as l’œil photographique !
    
    — Dites-moi, Giovannina, vous me parliez hier au soir sans reprendre votre souffle du bel Arnaud. (C’est vrai que j’ai une sacrée décousue !). Je comprends même que vous n’hésitez pas à vous créer ensemble de petits moments sympathiques et crapuleux (Décidément, j’avais oublié d’être discrète !). Et tu continues : - Comme je vous vois, ce jeune homme a-t-il pensé à faire de vous quelques photos impérissables ? "
    
    Et gourde que je suis, je m’entends te répondre : - Des photos ? Mais j’en ai des dizaines où nous sommes ensemble ! À la plage ! Autour de la table au réveillon ! Et toi d’insister, gentiment : - Oui, mais cela, c’est commun ! Est-ce que dans soixante ans, il se souviendra de la beauté de vos seins s’il ne les a fixés auparavant sur le film ?
    
    J’étais abasourdie, non pas du propos un peu leste et ...
    ... que je n’attendais pas, mais de ne pas y avoir pensé ! Quel piment ! Quel délice omis ! J’ai éclaté de rire ! Et toi, tu m’as regardée de ton petit air énigmatique, avec ton léger sourire, et tu as poursuivi : - Avec la lumière du matin qui entre par les baies, je suis sûr que nous pourrions faire quelque chose de très bien ! – Maintenant ? - Maintenant ! Et je m’entends te répondre : - D’accord ! Une folle, je te dis !
    
    Ton appareil (apprécie l’incertitude, voire l’ambiguïté du propos !) n’était pas loin ! Je n’ai pas tout de suite compris ce que tu voulais faire ! Je croyais que tu voulais que je me déshabille immédiatement. Mais non, peut-être ton grand âge t’a-t-il appris une patience salutaire (Ne te formalise pas pour le grand âge : c’est tout relatif, et j’ai beaucoup, mais beaucoup, apprécié !).
    
    Tu m’as dit : - Première pose ! Sur la chaise : un pied sur la chaise, le genou sous le menton ! Je m’exécutai. Je te fixai. Tu as ton âge, tu es un peu épais, mais tu es beau ! Tu avais l’air perplexe. Quelque chose n’allait pas ? – Ton short ! Remonte sa jambe vers ton ventre ! Et comme je ne comprenais pas où tu voulais en venir, tu t’es approché, tu as pris le tissu entre deux doigts, et tu as commencé ! Ah ! Quel plaisir immédiat ! Pendant que je tentais de voir ce que tu faisais, tu as repoussé le coton vers ma foufoune ! Et comme tu n’étais toujours pas satisfait de l’effet, pour qu’on voie bien mes poils folâtres, tu as tiré sur la droite en perdant tes doigts dans ...
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