1. J a r din s ecret


    Datte: 24/05/2018, Catégories: Anal BDSM / Fétichisme Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: Baron-rouge, Source: xHamster

    A chacun son jardin secret. Il n'est pas tant besoin d'aller si loin. Comme dit un autre il s'agit juste de traverser la rue. Il se trouvât en mon histoire que je m’étais cassé une patte au foot. Je dus souffrir d'être immobilisé durant trois mois. Cela tombait au plus mal. Au milieu du printemps. Sur le coup je vis que le boulot et les collègues que je détestais par ailleurs avaient pris une place dans ma vie. Ils me manquaient d'une certaine façon. Dès le matin j'étais envahi de l’angoisse d'une longue journée. Je concevais mieux à présent l’oisiveté forcée auquel était assujetti un chômeur.
    
    Je pris mon parti de lire certains auteurs et comme on dit de me cultiver. Le reste du temps je polémiquais via des blogs ou draguais sur des sites du Net. Ces diverses activités achevaient de me nuire et d'augmenter mon désarroi. Je me souviens d'avoir un matin jeter par la fenêtre le journal de Kafka. Ce dernier dans son horrible lucidité me renvoyait à mon propre marasme. Seule lueur dans cette obscurité, je découvris comme par inadvertance qu'à l'aube vers six heures une jeune femme, dans un carré modeste de lumière, se vêtait et se caressait un sein avant sûrement d'aller travailler.
    
    Me vint à l'idée qu'eu égard à la configuration de l’immeuble et de sa cour intérieure, j'étais le seul peut-être à jouir de ce spectacle. Bref la miss pouvait raisonnablement accroire qu’elle n’était vu de personne ou que du moins elle ne put en exciter qu'un seul de cette façon. La ...
    ... circonstance d'un pipi tôt le matin m'avait ainsi procuré cette divine surprise. Ainsi fidèle vins-je dans la pénombre et derrière ma lucarne à honorer régulièrement ce beau rendez-vous. Ce rite me donnait l’occasion de me branler tout tranquillement. Je percevais peu du visage de ma voisine. Un ange en sa cage dorée.
    
    Je me gardais bien cependant de trahir ma présence. La magie de notre rencontre se fut d'un coup dissipée. Aussi devais-je me contenter d'être spectateur et voyeur. Sorte de parodie du film : fenêtre sur cours. A part qu'ici il ne s'agissait pas de meurtre mais d'un jeu plus innocent. Ce petit quart d'heure volé au matin me devint comme nécessaire à ma journée. Je devais à cet ange de ne pas désespérer de l'humanité. N'empêche j'en vins bientôt à rêver à cette personne et à en vouloir davantage. Tout le malheur de l'homme est dans la connaissance. Il croque volontiers sa pomme.
    
    Ma curiosité ainsi me poussa à aller lire au rez-de-chaussée les noms inscrits sur chaque boite aux lettres. La voisine demeurait au deuxième. En effet j'eus vite le soupçon qu’elle était célibataire et s’appelait Adeline Abélard. Bientôt vins-je à la baptiser de ses initiales : AA. Je voulais en savoir davantage de ma mystérieuse AA. Un hasard vint à mon secours fort à propos. Je désespérais maintenant de mes lectures ou de la vacuité de la télévision. Ou du moins conçus-je qu'il était mieux de lire en plein air dans le square en face de l’immeuble. L'après-midi étant propice à ...
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