1. Hélène (33)


    Datte: 24/05/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: rouge22, Source: Xstory

    ... frotte doucement contre ma peau.
    
    Je tourne la tête, et de mes lèvres, je happe son gland.
    
    — Tss, Tss, ma belle, laisse-la tranquille.
    
    — Mais c’est que j’ai faim, il me faut quelque chose pour me remplir l’estomac.
    
    — Le plateau est prêt, je vais le chercher.
    
    Il se dégage, et dépose l’assortiment de sushis et de sashimi, ainsi que les verres à saké sur le support amovible de la baignoire.
    
    — Attends un peu, je m’installe, fait-il en se glissant entre la paroi et mon dos.
    
    Il m’entoure de ses bras et de ses jambes. Il attrape un morceau de thon rouge.
    
    — Pour toi ou pour moi.
    
    — Pour moi, fais-je, en ouvrant la bouche.
    
    Il introduit entre mes lèvres ouvertes cette délicieuse pièce de poisson. J’en profite pour lui sucer les doigts.
    
    — Et celui-là est pour qui ? lance-t-il en présentant un rolls au saumon.
    
    — A toi, mon cœur.
    
    — Saké ??
    
    —
    
    Et le petit jeu continue pendant toute la dînette.
    
    C’est fini, les assiettes sont vides. Je suce les doigts de mon homme pour les nettoyer.
    
    — Ça va mieux. On va au lit s’il te plaît, mon chat ? fais-je, en me levant.
    
    Je noue une serviette en turban sur ma chevelure. Pendant ce temps, il me tamponne avec une serviette toute douce. Il ne m’essuie pas pour que le frottement n’irrite pas ma peau maltraitée.
    
    — Au plumard, ma chatte, sur le dos, bras et jambes écartées, ferme les yeux.
    
    J’obéis, en fermant les yeux; offerte et impatiente des caresses qui me sont promises.
    
    Je perçois un craquement, ...
    ... puis un parfum de cire chaude.
    
    J’ouvre les yeux. Pierre est au-dessus de moi, avec un sourire carnassier, une bougie à la main.
    
    Instinctivement, je croise mes cuisses et je protège mes seins, je panique.
    
    — Mon chéri, je te supplie, pas la cire, pas la cire !
    
    — Ecarte tes jambes, enlève tes mains, bras en croix, m’ordonne-t-il, autoritaire.
    
    Pourquoi veut-il me torturer ? J’étais si bien ; tant de douceur, et puis d’un coup cette violence.
    
    — Ouvre-toi, ma chérie.
    
    Je pourrais me refuser, je sais qu’il s’arrêterait, il ne me reprocherait rien.
    
    Bras tremblant, j’offre sans défense mes seins, mon sexe à la brûlure.
    
    Je regarde le verre contenant la bougie, Pierre incline la coupe, la goutte liquide se forme sur le bord.
    
    Je fixe cette goutte qui déborde et bascule. Hypnotisée, fascinée, je la vois qui tombe comme au ralenti. Elle va percuter mon mamelon, à la limite de l’aréole.
    
    Je panique, je serre les dents, la cire percute ma peau. La brûlure va être effroyable sur ma poitrine déjà martyrisée. Je vais hurler...
    
    Rien; je ne sens presque rien; le stress m’aurait-il anesthésiée ? Mais non, au point d’impact, je ne ressens qu’une douce chaleur, comme celle de l’eau chaude d’une douche.
    
    J’ouvre les paupières, trois gouttes suivent la première, toujours accompagnée de cette délicieuse sensation.
    
    Je lève les yeux vers mon bourreau, il me sourit, bienveillant. Sa bouche s’entrouvre sur ces mots.
    
    — Bougie de massage !!!
    
    Mes nerfs me lâchent, ...