1. Descente au Paradis (4)


    Datte: 30/08/2021, Catégories: Erotique, Auteur: Phoroeckx, Source: Xstory

    ... beau milieu de la pièce. Elle grimace, avant de s’allonger sur le sol et d’écarter les cuisses : doucement, elle dirige sa main sur son intimité et glisse un doigt dans sa grotte, encore un peu mouillée de la douche de tantôt. Serrant les dents, elle s’active, et la situation n’est pas pour l’encourager : seule au milieu de cette grande pièce où s’entraînent quotidiennement des dizaines de personnes, la sensation de honte la prend à la gorge ; mais son intuition lui dicte qu’elle ne s’active pas pour rien. Rapidement, le plaisir monte : ses jambes sont en l’air, et tremblent de plaisir. La belle quadragénaire souffle fort, elle ne va pas tarder à venir, tous ses muscles sont contractés.
    
    Au travers de son souffle et du bruit des petitsflocs liés à ses va-et-vient, elle entend un minuscule, presque imperceptible petit bruit de rien du tout : d’un coup, tout son corps se tend, et elle se retrouve debout, en garde, de nouveau face à son agresseur. Pris de panique, il s’enfuit en courant.
    
    Cette fois-ci, il est vraiment parti.
    
    Suzanne croit le reconnaître : il fait la même taille que la personne contre qui elle s’est battue tout à l’heure, et à qui elle a mis une dérouillée. Reste à voir quelle tête il fera lorsqu’elle se trouvera de nouveau face à lui, au prochain entraînement.
    
    Et si c’était lui ?
    
    Essoufflée, la tête en feu, Suzanne enlève son chignon, et libère sa chevelure dorée. Pour ce soir, ce doit être fini. La belle quadragénaire se sent bizarre : entre les ...
    ... endorphines et l’adrénaline, le cocktail est explosif, et la belle se sent toute légère. Ses cuisses sont chaudes comme la braise, et de la mouille y coule même un peu : pour une mère de famille modèle, Suzanne pouffe de son attitude de gamine écervelée. Malgré tout, elle est contente de sa prestation. Pleine d’assurance, grande, belle, elle se dirige vers la grande baie vitrée du dojo, et jette un œil au-dehors en s’offrant à la vue de quiconque passerait dehors. La vue donne sur une grande plaine séparant le dojo de la forêt, et les reflets de la lune éclairent parfaitement son corps dénudé : depuis la forêt, n’importe qui pourrait la voir sous toutes ses coutures.
    
    Suzanne chauffe : la pointe de ses seins s’érige, et elle glisse de nouveau quelques doigts sur sa foufoune, avant de guider son majeur vers son clitoris.
    
    La sensation est instantanée : son bas-ventre se contracte, et elle doit s’appuyer d’une main à la baie vitrée pour ne pas tomber à la renverse. Son corps est parcouru de petits spasmes de plaisirs, qui vont jusqu’à secouer sa tête – réveillant au passage son mal de crâne – dont la bouche grande ouverte semble s’élargir à chaque vague de plaisir. Essoufflée, perdue dans ses pensées et craignant intérieurement d’être observée, elle guide pourtant son doigt devant sa bouche, avant de se laisser tomber en arrière. A plat dos, les bras et les jambes écartées, elle reste immobile quelques instants.
    
    J’ai vraiment une vie pourrie.
    
    Suzanne sourit.
    
    Mais je ...
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