1. Montée au septième


    Datte: 28/08/2021, Catégories: fh, inconnu, voisins, ascenseur, Voyeur / Exhib / Nudisme Humour Auteur: User UnKnown, Source: Revebebe

    ... alors, vous ne manquez pas de toupet !
    — J’ai bien une solution, si vous voulez que j’arrête…
    — Quelle est-elle, espèce de malotru ? s’indigna Topaze, les joues empourprées par la colère.
    — La jupe que vous aviez achetée était un peu plus longue, me disiez-vous ? Il vous suffit d’en changer.
    — Pour que vous me voyiez en petite tenue ? Cochon !
    — Si vous faites référence à vos bas à couture et votre petite culotte rouge, je les ai déjà entr’aperçus. Mais en jeune homme de bonne famille, je consens volontiers à fermer les yeux pendant la manœuvre.
    — Je ne sais pas… Cela ne se fait pas…
    — Cela vous dérange si je me mets en bras de chemise ? Nous serons à égalité.
    
    Topaze piqua un fard tandis qu’Hector se débarrassait de son pardessus et de sa veste.
    
    — D’accord, je vais me changer pour que vous ne me regardiez plus. Mais vous me promettez d’être un gentil garçon, d’accord ?
    — Bien sûr, voyez, je ferme les yeux.
    
    La respiration accélérée, Topaze défit l’attache de sa jupe, qu’elle laissa glisser sur ses jambes, et se retourna pour saisir l’autre dans son sac. En se penchant, elle sentit son postérieur rencontrer un bassin. Un instant, elle crut que c’était le squelette. Un instant seulement.
    
    — Hector ! s’offusqua-t-elle.
    
    Elle sentit deux mains s’insinuer sous son chemisier et saisir ses hanches nues.
    
    — Vous aviez promis d’être gentil !
    — Ne le suis-je pas ? demanda Hector en glissant deux doigts dans l’élastique de la culotte, la faisant descendre ...
    ... lentement le long de ses jambes.
    — Votre attitude est digne d’un goujat ! murmura Topaze.
    — Un gentil goujat, alors.
    — Tout ce stratagème n’était donc que pour me mettre nue ? gémit Topaze, dépitée, tentant vainement de retenir sa culotte avant qu’elle ne tombe au sol.
    — Avouez que vous n’y avez vu que du feu.
    
    Topaze entendit un bruit de tissu froissé, et sentit sur sa peau un corps nu se coller au sien, corps muni d’une protubérance qu’on ne rencontre habituellement pas dans ces circonstances et certainement pas avant le mariage.
    
    — Mais vous êtes nu également, Hector ?
    — Cette chaleur a eu raison de mes oripeaux.
    — Et maintenant, Hector, qu’allez-vous faire de moi ?
    — Vous pénétrer, pardi ! répondit le galant en écartant les cuisses de la belle, collée contre la paroi.
    — Vous abusez de moi comme tous les beaux parleurs ! On ne m’y reprendra plus ! geignit Topaze en ponctuant sa phrase d’un long soupir, qui n’avait pas, loin s’en faut, l’exaspération des premiers.
    — Moi, j’espère bien que vous vous laisserez reprendre, badina Hector, ponctuant ses propos d’un coup de reins qui arracha aux deux soupirants un cri d’extase, et fit trembler la cabine.
    
    Ce ne fut pas l’alarme, inopérante depuis plus de six mois, qui alerta la compagnie assurant le maintien en service des ascenseurs, mais les résidents de l’immeuble, dérangés toute la nuit par des bruits animaux, qui, renseignements pris, ne venaient d’aucun des copropriétaires. Il fallut aux techniciens plusieurs heures ...