1. Fin de canicule, mais il peut faire encore chaud


    Datte: 24/01/2018, Catégories: fh, hplusag, hagé, fagée, couple, extracon, ascendant, enceinte, Oral 69, fgode, pénétratio, fdanus, fsodo, fouetfesse, extraconj, Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe

    ... Entre, te dis-je. Il faut que nous parlions.
    
    Elle prend la jeune femme par le bras et l’entraîne au salon. En voyant le fils de la maison, Aurélie est comme pétrifiée. Elle éclate sanglots et hoquette :
    
    — Je… je… vous demande pardon…
    — Calme-toi et parlons, l’interrompt Bernard. J’ai bien compris que tu ne demandais rien. Reconnaître l’enfant, c’est une décision que j’ai prise sans que tu aies cherché à me l’imposer. Bernadette est d’accord. Et je ne te laisserai pas tomber…
    — Nous ne te laisserons pas tomber, coupe Bernadette. Déjà, nous allons t’aider à trouver un logement.
    — Ça fait des semaines que je cherche, mais c’est tellement cher en région parisienne, et même en coloc je ne trouve pas.
    
    Le mot coloc sort Xavier de la torpeur où il était plongé, perturbé par l’annonce et en voyant la future mère, qu’il avait rencontrée quand elle avait logé chez ses parents, il y a quelque temps. Il ne s’attendait pas à ça. Pour dire vrai, il ne sait pas trop à quoi il s’attendait, mais certainement pas se trouver en face d’une fille plus jeune que lui, qui doit bien avoir quarante ans de moins que son père et qui en plus, est intelligente, sensible et est loin d’être un laideron avec ses longs cheveux tirant sur le roux, ses yeux couleur huître, son visage de Madone de Botticelli, sa haute stature et des formes là où il faut. Il intervient :
    
    — Je peux peut-être te dépanner.
    — Tu as une piste ?
    — Oui. Après le départ d’Odette, je me retrouve seul dans mon ...
    ... appartement. Et le loyer est un peu cher pour moi tout seul. Je peux me débrouiller, mais je ne peux plus faire grand-chose à côté.
    — Tu sais que l’on peut t’aider, intervient Bernard.
    — Il y a quelqu’un d’autre à aider et vous n’êtes pas Crésus. Bon, Aurélie, j’ai une chambre pour toi en colocation.
    — C’est très généreux, mais, après ce qui s’est passé avec ton père. C’est très embarrassant… et puis je ne voudrais pas t’importuner, et puis il aura le bébé.
    — Justement… Ce bébé, c’est mon frère ou ma sœur et quel meilleurs moyen pour le connaître sinon de le voir au quotidien et qu’il me connaisse aussi. Je serais très déçu si tu refusais.
    — Je…
    — Bon, l’affaire est entendue. On passera chercher tes affaires le prochain week-end.
    
    Aurélie refond en larme :
    
    — Vous êtes tellement gentils avec moi. Après ce que j’ai fait, je ne mérite pas…
    — Arrête de culpabiliser, la stoppe Bernard. Ce qui s’est passé, tu ne l’as pas fait seule.
    — Mais c’est moi qui vous ai entraî…
    — C’est toi qui, rien du tout. Nous étions deux et je suis aussi responsable que toi et même plus. Marié et à mon âge, j’aurais dû me montrer raisonnable et ne pas me conduire comme un adolescent. Tu vas rentrer chez ta tante, lui annoncer que tu as trouvé à te loger et préparer tes affaires nous passerons te prendre samedi matin.
    
    Toujours les larmes ruisselantes, Aurélie saute au cou de Xavier, Bernard et Bernadette en se confondant en mercis.
    
    La jeune femme emménage comme décidé. Quelques jours plus tard, ...
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