1. Veillée funèbre (1)


    Datte: 26/08/2021, Catégories: Hétéro Auteur: mlkjhg39, Source: Xstory

    ... veut se reculer, c’est moi qui le serre contre moi, cela me fait du bien. Je le serre plus que de raison, allez savoir pourquoi ? Peut-être pour me réchauffer le corps et aussi le cœur.
    
    — J’ai froid Anselme.
    
    Il me repousse et va mettre de grosses bûches dans la cheminée puis vient me reprendre dans ses bras.
    
    Il met sa main droite dans mon dos et me masse doucement des épaules au bas des reins. Cela me réchauffe et je dois dire que c’est très agréable, je l’encourage à continuer. Ses caresses sont assez rudes avec ses grosses mains sur moi, je lui fais comprendre que j’apprécie sa sollicitude et arque mon dos, l’encourageant peut-être par ma posture à continuer ses caresses dont je suis privé depuis si longtemps.
    
    Mon corps se réchauffe un peu mais je le laisse faire. Anselme commence à comprendre que ce besoin de chaleur, de tendresse n’est pas uniquement dû à la température de la pièce.
    
    Lui aussi doit manquer de tendresse, je laisse ma tête appuyée dans le creux de son cou. Ses bras m’enveloppent mais je ne le repousse pas, il me caresse longuement, les bras, les épaules, le dos, la taille, il s’enhardit timidement sur mes hanches.
    
    Je ne sais pas si c’est son intention mais sa main droite passe imperceptiblement de ma hanche à ma fesse, se figeant sur ma robe noire. Je ne sais que penser et le laisse faire.
    
    Curieusement cela me réconforte de ne pas être seule et j’apprécie la sollicitude de cet homme frustré.
    
    Je sens la rudesse de cette main mais les ...
    ... choses s’emballent car une pression égale vient équilibrer les forces. Son autre main, cette fois pas par inadvertance vient masser mon autre fesse.
    
    Je suis troublée, je devrais réagir, le repousser... peut-être même le gifler, mais je ne m’y résous pas.
    
    Je ne sais pas si je lui envoie un signal d’encouragement en ne réagissant à ses mains immobiles.
    
    Ce n’est pas possible que le vieil Anselme ait envie de moi. Je ne suis plus très jeune et lui doit avoir dépassé la soixantaine.
    
    Et quelle idée de tenter sa chance le premier jour de mon veuvage, libérée de mes devoirs de bonne épouse ? Je suis dans une situation incongrue qui me trouble je l’avoue, mais ce serait quand même aller vite en besogne.
    
    Je voudrais le repousser mais ses mains plaquées sur mes fesses me procurent une chaleur qui n’a rien à voir avec la physique des fluides, j’ai beau essayer de refuser de les imaginer sur moi, sans la barrière de ma robe, je ne peux y parvenir. Il y a si longtemps que je n’en ai plus eu.
    
    Je suis complètement perdue dans mes pensées, mes contradictions et comme je ne réagis toujours pas en le repoussant, sa main droite descend le long de ma robe, retrousse l’étoffe et entre en contact avec la chair nue entre mes cuisses, sa main gauche vient la rejoindre, encouragée par sa copine que je n’ai pas repoussée.
    
    Je suis troublée au point que je me laisse faire. Une envie folle tourbillonne dans ma tête, m’abandonner à cette pulsion insensée de ce vieil homme. Si je romps ...