1. Qui va à la chasse...va à la chasse.


    Datte: 25/08/2021, Catégories: fh, ff, ffh, hplusag, frousses, rousseurs, alliance, fépilée, forêt, Collègues / Travail entreseins, Oral 69, pénétratio, fsodo, hdanus, Humour Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... maison.
    — Et ?
    — Nous offrons la solution. L’homme vient chasser, Louis vous l’accompagnez, l’aidez découvrir les animaux locaux, connaître le territoire, repérer les meilleurs affûts, utiliser au mieux les miradors et hauts sièges.
    — Que faites-vous de sa femme et ses mômes ? Coincés une semaine en pleine forêt, ce n’est pas le pied.
    — Justement, c’est là que vous, Pierre, vous intervenez. Je vous ai vu présenter les journées du patrimoine, les journées de l’arbre, vous avez la capacité de captiver votre auditoire. Vous présenterez la forêt, la faune, la flore et le patrimoine local aux épouses. J’ai même songé à associer les restaurants locaux à notre concept, ne jamais oublier le patrimoine culinaire.
    
    Il a dû avaler un truc pas comestible notre pépère, un machin à la date limite de consommation dépassée, ou alors des psilocybes, ces champignons hallucinogènes endémiques de nos régions. Nous nous regardons mon collègue et moi, stupéfaits.
    
    — Mais, patron, il y a plusieurs problèmes. Notre boulot, dit classique, nous ne pouvons le laisser tomber, puis si le chasseur vient seul en règle générale, c’est pour laissermaman à la maison, se débarrasser d’elle, raconter des histoires de cul avec ses potes, prendre une cuite le soir sans subir de remontrances. Si un chasseur vient, il sera seul, et vu nos tarifs, il ne logera pas chez nous !
    
    Il nous fait son sourire machiavélique, tout heureux de jouer un bon tour.
    
    — Erreur, messieurs, j’ai trouvé des clients. ...
    ... Quelqu’un de la direction, à Paris, m’a contacté, une famille semble intéressée par notre concept.
    — Vous avez trouvé des pigeons ?
    — Pierre, ne faites pas de mauvais esprit.
    — Désolé.
    — Bref le mari, un chasseur à qui vous distillerez votre science cynégétique, mon cher Louis ; son épouse et sa fille, que vous régalerez de vos anecdotes et de votre culture, mon cher Pierre.
    
    Il nous caresse dans le sens du poil. Il va nous demander du lourd.
    
    — Quand arrivent-ils ? Pour combien de temps ?
    — Seconde quinzaine de septembre, au début de la saison de chasse. Ils arrivent le dimanche soir, repartiront le vendredi. Vous vous occuperez d’eux quatre jours.
    
    Voilà le lourd !
    
    — Merde, c’est dans dix jours. Faut que j’établisse le programme des visites, que je révise mes notes ; occuper des visiteurs pendant un après-midi c’est une chose, quatre journées c’est une autre paire de manches.
    — Et notre boulot courant, que devient-il ?
    — Je vous ai trouvé des intérimaires, des collègues volontaires, aucun souci, Jean-Marie pour vous, Louis ; Jean-Michel pour suppléer Pierre. Si tout marche comme je l’espère, le bouche-à-oreille fera le reste, j’espère refuser du monde d’ici peu. Au fait, il a soixante-sept ans, alors Louis ménagez-le lors de vos sorties. Pierre, faites bon effet auprès de son épouse, elle est de la famille de notre Directeur Général, susurre-t-il à voix basse, tel un conspirateur.
    
    Manquait plus que ça. Heureusement que mon épouse soit allée aider ma fille à ...
«1234...10»