L'ivresse des sens
Datte: 22/08/2021,
Catégories:
fh,
ffh,
fplusag,
asie,
frousses,
couple,
médical,
bizarre,
campagne,
train,
amour,
fsoumise,
hsoumis,
fdomine,
hdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Transexuels
Masturbation
intermast,
entreseins,
Oral
pénétratio,
fsodo,
hsodo,
attache,
fouetfesse,
délire,
fantastiqu,
Auteur: Balou, Source: Revebebe
... dit cela en flattant ma verge.
— Hum, elle est molle, il faut la réveiller, mon petit.
Je fis un pas en arrière.
— Arrêtez vos conneries, ça suffit ce petit jeu, m’exclamai-je, furieux.
La femme ne dit rien et continua à sourire. Soudain le jardin se fissura. Un tremblement me secoua. Sabine avait disparu. La terre se crevassa, puis s’ouvrit devant moi. Nu, je courus sur la pelouse. Par endroits la terre était encore intacte, mais dans mon dos tout le paysage se disloquait comme un puzzle qu’on défait. Je hurlais de terreur, j’allais être à mon tour broyé !
Je tombai dans le vide ténébreux, une sorte d’espace-temps complètement noir, je hurlai de terreur. Le néant me submergea.
TROISIÈME PARTIE
Blanc, je vis du blanc. Mes yeux distinguèrent d’abord le plafond. Ensuite je tournai ma tête à droite. Par la fenêtre je voyais un ciel bleu. À ma gauche une commode, blanche également. Un verre d’eau y était posé près d’une carafe. Où étais-je ? Comment étais-je arrivé ici ? Je me rappelai le train, Annie et Sabine, le château en Gironde. Et ma chute dans l’océan de noirceur. Étais-je au paradis ? Je ne savais rien. Les murs nus de la chambre ne m’offraient aucun indice.
Je bougeai mes doigts, mes mains, mes bras ainsi que mes jambes. À priori je n’étais pas blessé. Je me redressai et me levai. J’étais vêtu d’une blouse blanche, de celles qui se ferment à l’arrière. Le coton rêche me grattait le cou. Je m’avançai à la fenêtre. Elle n’avait aucune ...
... possibilité d’ouverture. À travers la vitre, je découvris le même parc qu’avant ma chute dans le néant. Une sueur glacée coulait dans mon dos, je frissonnais. Des personnes en blouses et robes de chambre marchaient dans les allées ombragées. Quelques infirmières poussaient des fauteuils roulants dans lesquels d’autres malades, moins valides, étaient assis. Je posai mon front sur la vitre. Où étais-je ? Quel était ce lieu ?
J’avais froid. Pieds nus, je fis le tour de ma chambre. Le carrelage d’une immaculée blancheur me mena jusqu’à la porte. Je me rendis compte que je marchais péniblement, lentement comme au ralenti. Au moment où j’allais m’appuyer sur la poignée, la porte s’ouvrit. Annie se tenait devant moi.
— Vous n’êtes pas raisonnable, monsieur Balou, venez vite vous recoucher.
Je ne comprenais plus.
— Annie, c’est moi, tu ne me reconnais pas ?
— Je suis Annie Durand, la directrice de cette maison de repos. Et je ne crois pas que nous ayons d’autres rapports que ceux pour lesquels vous êtes ici.
Le ton de la femme était sec, cassant même.
— Et pourquoi suis-je ici ?
La moutarde commençait à me monter au nez.
— Vous avez fait une chute, monsieur. Enfin c’est ce que pense la police.
— Une chute ? Mais où ?
— C’est bien cela le problème, monsieur. Personne ne le sait. On vous a retrouvé nu, couché dans les vignobles. Vous étiez barbouillé de vin rouge, de longues griffures zébraient votre dos. La police mène l’enquête. Hélas, le vieux château abandonné à ...