1. Traversée de la France en voiture


    Datte: 22/08/2021, Catégories: copains, voiture, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Oral jeu, Auteur: Réciproques Idées, Source: Revebebe

    ... furtif. Furtifs, mes coups d’œil ne doivent cependant pas l’être réellement, car elle s’aperçoit rapidement de mon manège et me lance un « t’as fini, oui !? » amusé. Même si je tente un « de quoi ? » peu convaincant, elle me répond assez directement « de mater mes seins, idiot ! ». J’essaye de bafouiller quelque chose d’assez inaudible, mais elle enchaîne :
    
    — De toute façon, pour ce qu’il y a à mater, dit-elle avec une petite moue tout en portant ses deux mains à ses seins qu’elle presse une ou deux fois.
    
    Ce geste tout simple me fait directement naître une érection. Je viens de basculer dans un état où, de « je fais la route avec une amie », je passe à « et si jamais… ». Je profite du tournant que prends la conversation pour lui rétorquer un banal « tout ce qui est petit est mignon », ajoutant dans la foulée :
    
    — Tu te souviens comme je les aimais bien à l’époque, tes petits seins…
    — Oui, c’est vrai que tu me le disais assez souvent, répond-elle à la fois touchée et un peu gênée de la conversation.
    
    Je décide d’insister un peu plus :
    
    — Et si ma mémoire est bonne, tu aimais assez quand je les agaçais avec ma langue et les caressais doucement avec mes mains.
    — Oui… dit-elle dans un chuchotement à peine audible.
    
    Je suis moi-même assez abasourdi de l’audace dont je fais preuve avec ces quelques phrases, et me rends compte que les limites de ma témérité sont vite atteintes : je n’ose plus rien dire, et le silence s’installe dans l’habitacle, laissant toute sa ...
    ... place à la musique que diffuse la radio. Un petit regard en coin – cette fois furtif ET discret – me fait comprendre que Carine semble elle aussi un peu troublée. Quelques minutes passent et la radio se met à diffuser« Lambé an dro » du groupe Matmatah. Spontanément, nous tournons la tête l’un vers l’autre avec un grand sourire : c’est une chanson emblématique de nos soirées quand nous étions étudiants. Le climat se détend d’un coup. Nous reprenons même les paroles en chœur. Comme des étudiants que nous ne sommes plus.
    
    Ce titre me replonge dans mes pensées, celles où j’avais vingt-trois ans et que je sortais avec elle. Je me souviens notamment de notre dernière nuit, où nous avons décidé de nous séparer, et où nous avions décidé de faire une dernière fois l’amour, en croyant que c’était notre dernière fois : nous avions mis la chanson« Dernière journée en mer » du même groupe, et je me souviens d’une tendresse incroyable qui avait existé entre nous deux à ce moment-là, quand, en allant et venant doucement en elle, elle avait le souffle court et que je lisais dans ses yeux le regret de cette dernière fois. En tournant la tête vers elle, je m’aperçois qu’elle me regarde, et je lis dans ses yeux que le même souvenir est remonté à la surface :
    
    — C’était bien, me dit-elle avec un ton nostalgique dans la voix, mais une étincelle dans les yeux qui ne m’a pas échappée.
    — Oui, c’était top… sont les mots qui sortent de ma bouche, avec cependant un ton beaucoup moins nostalgique ...
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