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Mister Hyde 30
Datte: 22/05/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: LVolante, Source: Hds
... dit-elle. – Il y a d’autres façons de me remercier que de t’ébaubir sur les prouesses de mes instruments. Tu te souviens de ma troisième question ? La question laissa Julie perplexe. Elle bafouilla : – Euh, je crois, oui. – Alors qu’attends-tu ? Un ordre peut-être… À tout hasard, Julie s’agenouilla. – Bien ! Approche maintenant. Les mains dans le dos. « Les mains dans le dos. » Julie se rappela des paroles de Frédérique le soir où elles étaient allées pécher une soumise. Elle n’allait pas tarder à avoir confirmation de son intuition. Frédéric voulait une pipe. Elle avança lentement, droite comme un « i » sur ses genoux. Elle escalada l’estrade comme elle put et se retrouva placée entre les deux cuisses de l’homme qui lui montra son sexe sans prononcer une parole. Frédéric avait les deux bras sur les accoudoirs du fauteuil, il ne les bougea que pour lier en chignon la chevelure châtaine qui lui masquait la vue. Dessous, le visage de Julie montait et descendait lentement le long de la tige érigée. On ne sait pour quelle obscure raison mais Frédéric était persuadé que Julie allait montrer dans cet exercice un talent formidable. Il ne se trompait pas. Il se leva pour admirer la serpentine ondulation du torse de la femme et regretta aussitôt de n’avoir pas placé une caméra lui permettant d’immortaliser la fluidité des mouvements. – Ta bouche est un écrin Julie. Un écrin dans lequel j’aimerais jouir mais je t’ai promis d’autres plaisirs. Il n’est ...
... pas temps que je prenne le mien. Cesse, s’il te plaît. Julie leva les yeux tout en conservant dans sa bouche le gland de l’homme. Frédéric crut percevoir dans ce regard à la fois étonnement et déception. C’était bien les deux sentiments qui animait Julie à cet instant. Elle s’étonnait de la douceur avec laquelle Frédéric lui avait parlé et était déçue par l’instruction qui lui commandait d’arrêter. Elle obéit pourtant à l’injonction pressante de la main qui l’invitait à se lever. « Comment Frédérique a-t-elle fait pour transporter tout ça de Caen et pour l’installer sans que j’en sache rien ? » se demanda Julie tandis qu’elle se laissait mener vers le fond de la pièce. Elle semblait voir la salle pour la première fois. Quand elle en avait appris l’existence, elle n’avait pas été surprise : Frédérique en avait besoin pour se raccrocher à l’espoir que son Maître reviendrait. Mais maintenant qu’elle le vivait de l’intérieur, Julie était estomaquée par le travail titanesque que cela avait demandé. Elle calcula, à l’aune de ce labeur, la profondeur du désespoir de son amie et regretta amèrement les mensonges qu’elle lui avait faits. Docilement, elle fit le tour du pilori tandis que son guide expliquait : – L’avantage du pilori, c’est qu’il n’a pas de sens. Le mien en a deux. D’un côté, la patiente est courbée, bras et cou insérés dans les trous dédiés et tu peux constater que j’ai ajouté une petite planchette qui permet également d’emprisonner les chevilles. Ainsi, plus ...