1. Un train peut en cacher un autre


    Datte: 20/08/2021, Catégories: train, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Auteur: Rigolletto, Source: Revebebe

    ... quand ils ronflaient sur leurs fauteuils. Il entendait les mêmes intonations viriles et volontaires quand ils étaient au téléphone avec leurs secrétaires ou leurs clients. Puis leurs voix se faisaient douces et conciliantes quand ils appelaient leurs épouses. En fait, Michel avait de plus en plus peur de leur ressembler et de sombrer dans cette tristesse grise. L’homme regardait Julie à la dérober. Bien sur. Comment aurait-il pu ne pas le faire ?
    
    Voilà, la différence se dit soudain Michel : « Moi, j’ai Julie. Ou plutôt, il y a Julie maintenant »
    
    Elle avait croisé ses jambes et sa main tenait la sienne. Quelles jambes ! Quelle main ! Quelle femme ! Quelle chance ! Il était en train de se réveiller d’une vie monotone. Elle était en train de le sortir d’un coma existentiel. Et tout ça avec, en plus, un doigt au cul, quel exploit ! Se dit-il avec autodérision. Au-delà de leur complicité sexuelle immédiate, il y avait bien autre chose, en tout cas pour lui. Un voile terne se déchirait peu à peu dans son esprit. Il réalisait ce qu’il était devenu depuis quelques années.
    
    Le regard de l’homme sur les magnifiques jambes était quand même un peu agaçant. Pour marquer bêtement son territoire, Michel donna un baiser à sa maîtresse. D’abord sage puis un peu moins. Pourtant, le « golem Belge » comme il se plaisait à l’appeler intérieurement, n’en détourna pas les yeux pour autant. Michel avait beau le fixer avec une certaine insistance, le regard translucide de l’intrus retombait ...
    ... régulièrement sur le corps de Julie, mal couvert par sa jupe portefeuille et son bustier. L’absence de soutien-gorge n’était pas indécente, mais révélait bien l’emplacement des mamelons encore un peu proéminents sur cette poitrine jeune et fière. La jupe laissait voir les genoux ronds et le bas des cuisses que gainaient de jolies voiles. Les jambes étaient terminées par des talons aiguilles à la fois élégants et sensuels.
    
    À détailler ainsi ce que pouvait voir l’autre, Michel avait de nouveau envie de la toucher, de la caresser, s’enfouir sa tête au creux de son ventre. Il se leva et proposa à Julie d’aller prendre un café à la voiture-bar avant que les choses n’empirent. Il lui tendit sa chemise en voile et comme par défi, posa sa main sur ses fesses alors qu’ils passaient devant l’inconnu pour sortir du compartiment.
    
    — Dommage qu’on soit pas seul, dit-il, une fois dans le couloir.
    — C’est pas ton genre ?
    — Maline ! Non pas trop ! Pourquoi c’est le tien ? Ça ne m’étonne pas. Vieux, moche, tout ce que tu aimes.
    — Tu n’es pas moche, rit-elle, sans rien dire de son âge.
    — Tu m’énerves. Mais il pensait « Je t’aime »
    
    Bien sur, ses yeux ne quittèrent guère son cul pendant tout le trajet jusqu’au bar et il avait de nouveau envie de s’en saisir. Il pensait qu’il ne l’avait jamais pénétré avec son sexe. Depuis leur rencontre il imaginait cette chaleur, cette douceur autour de son membre. Une fois les cafés achetés, il se colla derrière elle et ils regardèrent passer le ...
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