Petits matins
Datte: 22/05/2018,
Catégories:
ff,
Masturbation
intermast,
Oral
Lesbienne
Auteur: Clubescargot, Source: Revebebe
Encore un matin. J’adore le matin parce que tout est encore possible, la journée est devant nous. Ce que j’aime en particulier c’est le dimanche, et surtout ces petits matins-là, chez elle.
Le jour pointe à travers les volets en bois. J’ouvre les yeux et je distingue les contours d’une belle chambre dans un style ancien. Je savoure la sensation d’être couchée dans un lit spacieux et terriblement confortable, au matelas ni trop mou, ni trop ferme. À côté de moi une tignasse brune. La princesse est encore endormie.
Dire que la toute première fois nous étions terriblement gênées. J’avais déguerpi au petit jour, sans savoir si nous nous reverrions.
Maintenant je sais que la demoiselle a besoin de son premier café-clope à la fenêtre avant de pouvoir émettre autre chose que des grognements. Elle me tend une petite tasse fumante, expresso serré sans sucre, me jette un paquet de gâteaux si je lui dis que j’ai faim. Assise en tailleur dans le lit, je trempe un biscuit dans le liquide chaud (sacrilège !) avant de le boire jusqu’à la dernière goutte. Puis je plonge mon petit doigt dans la tasse vide et le lape.
Clem me regarde d’un air désapprobateur, entre deux coups d’œil à son téléphone, tout en soufflant sa fumée.
— Pourquoi tu fais ça ? dit-elle avec une moue écœurée.
— Pour attraper la mousse au fond de la tasse, pardi !
Avant de me lever, j’ai besoin de m’étirer. Autant dire que je mets toujours du temps à sortir d’un lit. D’abord je fais le dos rond comme un ...
... chat, puis j’étire mes bras vers le ciel, enfin j’attrape mes pieds pour étirer l’arrière des mollets, comme à la danse. J’avoue que je prends encore plus mon temps quand je sais qu’elle me regarde.
Parfois je pousse le vice jusqu’à glisser sur le tapis en fausse fourrure pour faire une salutation au soleil sans pyjama.
Parfois je lui propose un massage. C’est une vraie petite boule de nerf, toute nouée. Parfois on se fait un vrai petit-déjeuner, avec des gaufres maison. On papote, on écoute la musique, on papote, on rit, on se câline, on s’embrasse et on repapote. Deux vraies pipelettes. On ne se connaît pas depuis longtemps, mais on peut (presque) tout se dire. Et puis l’excitation finit par nous gagner, lentement mais sûrement. Ses caresses, ses petits coups de langue sur mes papilles palatales me font fondre littéralement.
D’habitude c’est toujours moi qui reçois beaucoup de plaisir. J’essaye de ne pas faire trop de bruit pour ne pas réveiller son père dans la chambre d’à côté. Ce n’est pas évident de rester silencieuse, la princesse est douée ! Parfois on entend l’infirmière qui vient faire sa visite. Une grande blonde aux longues jambes, jolie, mais je préfère ma petite métisse.
J’aimerais tellement lui rendre la pareille ! Lui donner autant de plaisir qu’elle m’en donne. Alors ce matin-là je passe au-dessus de Clem et me redresse dans le lit. Elle me regarde, surprise de mon initiative. J’attrape les bords de sa culotte et la baisse comme je peux -tout le ...