Un quiproquo qui tombe à propos.
Datte: 15/08/2021,
Catégories:
fh,
extracon,
cocus,
hotel,
vengeance,
facial,
Oral
préservati,
pénétratio,
fsodo,
Partouze / Groupe
attache,
confession,
Auteur: Roby, Source: Revebebe
... et maintenant j’assume. Pire je suis fière de provoquer tant de désir.
— Il dit que tu es une belle salope. Tu lui fais plus penser à une bourgeoise en quête de bites qu’à une vraie pute.
Que répondre ? Rien. Baise-moi petit con et ne te pose pas de questions existentialistes. Cela suffit de moi. De toute façon il n’attendait pas de réponse. Et moi, la seule réponse que je peux et que j’ai envie de lui faire c’est, alors que je commence à me caresser le clito :
— Baise-moi. Encule-moi. Je suis ta chienne.
Alors sans prévenir, l’homme se penche pour me couvrir et commence à me mordiller la nuque pour vraiment me mordre alors qu’il gronde de plaisir.
Il est loin le délicat étalon qui m’a pénétrée, il ne se retient plus. Dans la vitre, je vois la souplesse de ses reins alors qu’il sort et rentre sans retenue. Nos chairs claquent et sous la pression je m’effondre sur le lit, mais il est comme un molosse avec sa queue rivée dans la chienne, il me suit. Je me cambre telle une vraie salope pour qu’il continue.
— Oui. Oui. Fort, plus fort. Encule-moi.
Si l’homme ne parle pas français, il le comprend et je sens la morsure encore plus forte. Ma jouissance est magnifique et je le sais maintenant est lié à la bestialité de ces relations, liaisons tarifées qui nous rabaissent au primitif. De longues secondes le mâle continue son labeur. La morsure s’est transformée en attouchement sur la nuque, geste de tendresse alors que plus bas mon cul est pistonné comme ...
... jamais. Il jouit enfin alors qu’un second orgasme m’envahit. Comme j’aurais voulu sentir sa semence brûlante m’envahir les entrailles.
Ils sont partis. Je suis moulue. Heureuse, mais épuisée. Allongée sur le lit, mes pensées vagabondent. Il n’est pas nécessaire d’être une spécialiste pour comprendre que j’ai pété un câble. Mais c’est le câble de la bienséance, de l’éducation, et il a fallu ces amours tarifées, et surtout la rudesse de ces baises pour que je découvre tout au fond de moi, ma sensibilité exacerbée dans ces moments-là.
Je devrais avoir honte. Mais pourquoi ? Je n’ai fait du mal à personne, au contraire.
On frappe. C’est la quatrième fois, manifestement tout l’hôtel doit savoir. J’ai fermé ma porte à clé.
— Non, terminé.
Les autres fois cela a suffi, mais il insiste.
— NON, j’ai dit.
— Madame Maryse, c’est moi Rachid. Ça va ? Je m’inquiète pour vous, je peux entrer.
— J’arrive.
Le temps d’enfiler le peignoir et j’ouvre la porte.
— Excusez-moi de vous déranger.
Il repousse la porte derrière lui.
— J’ai entendu des clients discuter. Tout va bien ?
— Oui, oui.
— Ah, je suis rassuré. On parlait d’une femme, une prostituée qui… Et j’ai eu peur qu’on vous dérange…
Mais son regard est fixé sur la corbeille. La corbeille où j’ai jeté les capotes.
— Je ne comprends pas. C’est vous… Madame Maryse. Ces hommes…
Je suis faite ! Impossible de nier et de paraître offusquée de telles pensées sur moi. Les capotes m’ont trahie. Je ne peux ...