Sophie - Histoires de Sexe

Sophie

... l’a invitée au restaurant, ils ont longuement parlé, lundi il va falloir reprendre des relations professionnelles normales, plus de tutoiement, de gestes caressants. D’ailleurs elle n’a plus que trois jours à rester, puis son contrat se termine.

L’étude a repris vie, tout le monde se congratule, on admire les bronzages, la mine épanouie, on plaint les deux travailleurs condamnés. Évelyne est revenue rayonnante, a sauté au cou de Sophie, lui a demandée si elle ne s’était pas trop ennuyée. Cette dernière a décidé de ne rien révéler de sa liaison. Pascal a passé la matinée avec le notaire. Sophie est restée dans le bureau renseignant Évelyne sur le travail accompli. Le lendemain après-midi, le patron a convoqué Pascal et Sophie dans son bureau.

— Alors, Sophie, demain vous terminez.
— Oui, monsieur, j’ai été très heureuse de mon stage, j’ai beaucoup appris surtout grâce à monsieur Pascal.
— Oui, il me l’a dit. Et lui aussi a été enchanté de vous. Que comptez-vous faire maintenant, reprendre vos études, continuer à travailler ?
— Si j’avais la possibilité de trouver un poste comme celui que vous m’avez offert, je travaillerai, c’est passionnant et me donne une indépendance financière.
— Est-ce qu’un contrat de neuf mois vous conviendrait ?
— Ce serait une offre intéressante.
— Madame Martin, la secrétaire de mademoiselle Boyer est en voie de famille. Elle va prendre ses congés, grossesse puis naissance. Neuf mois, c’est ...

... le temps qu’elle compte s’absenter. Si cela vous intéresse, vous débuteriez le quinze octobre, ce qui vous laisse un peu de temps de libre.
— Cela me conviendrait parfaitement.
— Réfléchissez, je vous reverrai demain après midi avant votre départ, vous me donnerez votre réponse
— Bien monsieur.

Sophie a répondu un peu vite, elle va être obligée de se séparer de Franc, comment le lui annoncer ? Mais d’un autre côté, elle sera auprès de Pascal, ils pourront s’aimer discrètement. Le soir elle a parlé à Évelyne de l’offre d’emploi qu’on lui avait faite. Cette dernière lui a dit que si elle donnait satisfaction il est probable qu’il la garderait définitivement. Sophie a réfléchi toute la nuit, a décidé de travailler. Reste le problème du logement, elle ne peut rester chez Évelyne.

Le lendemain après midi, le notaire l’a convoquée.

— Alors, avez-vous réfléchi à ma proposition ?
— Oui monsieur, elle me convient, mais il me faudra trouver à me loger.
— Si ce n’est que ça qui vous gêne, j’ai un studio inoccupé dans l’immeuble ou réside mademoiselle Évelyne.
— Dans ce cas, je n’hésite pas et accepte volontiers.
— Très bien. Voici votre salaire et les fiches correspondantes. Vous pouvez saluer vos collègues et partir. Je vous attends le quinze octobre. Au revoir.
— Au revoir monsieur.

Elle a fait le tour des bureaux, a terminé par celui où elle travaillait. Elle a embrassé Évelyne, puis amicalement, mais longuement Pascal.