1. II - Plaisirs coupables (18)


    Datte: 10/08/2021, Catégories: Hétéro Auteur: flyx13, Source: Xstory

    ... touchés par votre sollicitude, Mr Burns. Votre chauffeur est là, nous ne vous retenons pas.
    
    Il se retourne pour constater la présence d’une voiture près de l’entrée. Il se lève alors, suivi de Fred et de son père. Jenny, elle, reste assise en ignorant royalement la main tendue de l’avocat.
    
    — Vous connaissez le chemin. Je ne vous souhaite pas un bon voyage, Mr Burns, lui dit-elle.
    
    Il ricane en baissant sa main.
    
    — Bonne continuation à vous, nous serons peut-être amenés à nous revoir un jour, qui sait…, dit-il en regardant ses trois interlocuteurs l’un après l’autre.
    
    Il prend ensuite la direction de la sortie et Jenny se lève pour regarder le départ de l’avocat. Avant de monter, il lui jette un dernier regard et fait un petit signe de tête agrémenté d’un grand sourire avant que la portière ne se referme.
    
    — Tu as été dure, Jenny, lui dit son frère tout en regardant la voiture s’éloigner.
    
    Elle se retourne pour le regarder d’un air moqueur.
    
    — Dure ? Si tu savais ce que je me suis retenue de lui balancer dans la tronche, tu serais choqué ! Sans rire, Fred, il nous a pris pour des cons pendant des semaines, on s’est levé le cul pour lui faire une présentation carrée et lui, il débarque la bouche en cœur avec son sourire de faux-cul de première pour nous proposer de lui donner les clés de notre société, parce que oui, à ce prix-là, moi j’appelle ça donner !
    
    — Oui mais quand même…
    
    — Quand même quoi ? T’aurais voulu qu’on lui déroule le tapis rouge et ...
    ... qu’on lui fasse encore une petite ristourne de 10 % sur le prix peut-être ?
    
    — Calme-toi, Jennifer, lui dit son père.
    
    — Tu vas me dire que j’ai tort, papa ? commence-t-elle à s’emporter, même toi ça t’a choqué sa proposition, je l’ai vu de suite sur ton visage !
    
    — C’est vrai, mais néanmoins, ça ne sert à rien de s’énerver, il n’a aucun moyen de vous obliger à vendre. J’ai du mal à comprendre cette démarche, il devait parfaitement savoir que cette proposition, aucun dirigeant sain d’esprit ne l’aurait accepté.
    
    — Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît, maugrée Jenny.
    
    — Peut-être que c’est un coup de bluff pour nous tester et qu’il va nous recontacter un peu plus tard avec une vraie offre d’investissement, cette fois-ci, s’interroge Fred.
    
    — Alors je t’annonce tout de suite que si tel était le cas, même s’il revenait à nous avec une offre mirifique, j’opposerai de suite mon veto ! C’est hors de question que je collabore avec ce genre de guignols, je te préviens ! gronde Jenny.
    
    — On a besoin d’argent frais, réplique son frère.
    
    — Et on en trouvera, je ne me fais pas de soucis pour ça ! La seule chose vraie que l’autre taré a dite, c’est que nous étions une société en bonne santé et avec de bonnes perspectives d’avenir, donc il n’y a aucune raison qu’on ne trouve personne qui veuille investir.
    
    Jenny regarde l’heure et rassemble ses affaires.
    
    — Bon, j’y vais moi.
    
    — Où ça ? demande son frère.
    
    — Rejoindre Florian au resto.
    
    — Tu ne ...
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