1. II - Plaisirs coupables (18)


    Datte: 10/08/2021, Catégories: Hétéro Auteur: flyx13, Source: Xstory

    ... Peut-être, oui, mais nous ne sommes pas non plus une entreprise en difficulté ! lâche Fred dont le visage commence à rougir de colère.
    
    — Mr Burns, intervient Jean-Pierre Dutellier, au-delà du fait que comme vous l’a dit mon fils, le but de votre présence ici n’est pas de conclure une vente, mais bien un partenariat, la somme que votre client propose est totalement déplacée. Si mes enfants voulaient vraiment vendre, ils pourraient en exiger, au bas mot, presque cinq fois la somme que vous leur offrez. Et encore, je suis dans la fourchette basse.
    
    — Peut-être, Mr Dutellier, mais mon client prend des risques, c’est la raison pour laquelle sa proposition est ce qu’elle est.
    
    — Mais de quels risques vous voulez parler, je ne comprends pas ! tonne Fred.
    
    — Les aléas peuvent être nombreux, Mr Dutellier.
    
    — C’est n’importe quoi ! s’emporte-t-il.
    
    — Vous n’êtes venu à nous qu’avec cette proposition ? demande son père à l’avocat.
    
    — Tout à fait, et je vous conseille de l’analyser et d’y réfléchir avant de prendre une décision trop hâtive au risque de...
    
    — Pas besoin, le coupe soudain Jenny, jusqu’à présent silencieuse.
    
    Elle attrape son téléphone et compose un numéro.
    
    « Bonjour madame, pourriez-vous envoyer dès maintenant une voiture chez JFD Comm’ s’il vous plaît... Merci beaucoup. »
    
    Après avoir raccroché, elle range son téléphone et pose un regard détendu mais ferme sur l’avocat.
    
    — Mr Burns, je ne sais pas trop à quoi vous et votre client jouez et à vrai ...
    ... dire, je m’en moque. Si ça vous amuse de faire plusieurs milliers de kilomètres pour rien, c’est votre droit, tout comme c’est le mien de vous dire que ce vous proposez est au mieux, risible, et au pire, indécent.
    
    Jenny tend la main à son père qui lui donne les feuilles.
    
    — Vous pensiez peut-être que la modeste boite de communication française que vous imaginez que nous sommes allait se mettre à genoux devant l’ogre américain que vous croyez être, et bien ça n’arrivera pas.
    
    Jenny déchire en quatre le document qu’elle a entre les mains avant de déposer les cadavres des feuilles devant l’avocat.
    
    Ce dernier ne se départit pas de son sourire, il semble même amusé par l’intervention de Jenny à laquelle il semblait s’attendre.
    
    — Vous faites honneur à votre réputation de femme de caractère, Ms Dutellier.
    
    — Vous ignorez tout de mon vrai caractère, Mr Burns, grand bien vous en fasse, et vous ne devez qu’à la bonne éducation que mon père, ici présent, a participé à me donner de ne pas déjà vous avoir foutu dehors avec un bon coup de pied au cul.
    
    — Jenny…, souffle Fred.
    
    Jenny et Mr Burns s’observent en silence durant de longues secondes.
    
    — J’en conclus donc que vous refusez la proposition de mon client, finit par dire l’avocat.
    
    — Quelle perspicacité ! ricane Jenny.
    
    — Bien, c’est votre choix. J’espère pour vous que vous n’aurez pas à le regretter, dit-il, l’air désolé, en rangeant l’empilement de feuilles déchirées dans son attaché-case.
    
    — Nous sommes ...
«1234...»