Miroir. Ô mon miroir ! - Histoires de Sexe

Miroir. Ô mon miroir !

... repos.

Je ne peux la laisser ainsi. Après avoir rangé le DVD et jeté un dernier regard à quelques annotations de ce mari si partageur, j’emmène la boîte dans la chambre. Sur le lit une nuisette attend sa propriétaire.

Je fais ni une ni deux, je prends la femme dans mes bras. Elle s’accroche à mon cou, instinctivement. Je la dépose sur le lit, lit conjugal qui a dû en voir et entendre des choses. Mais je ne peux la laisser ainsi, dans cette robe qui ne sera plus qu’un chiffon demain.

Je fais ce qu’il faut et lorsque je quitte la chambre, Vivianne est dans son lit avec sa nuisette et ses vêtements bien rangé sur un siège.

Dire que je n’ai pas été troublé par ce corps endormi, ce même corps que je venais de voir en action avec ses amants, serait mentir. Je me suis retenu de tester la plasticité d’un sein, de vérifier la douceur d’un téton, de palper le galbe du pubis. Mais je suis un homme d’honneur. Et pourtant j’aurais pu ! Qui aurait su ? Personne sauf moi…

--------------------

C’est le SMS que j’ai reçu de ma proprio alors que je passais le week-end dans ma famille. J’étais parti tôt le matin et elle dormait encore.

--------------------

En effet, dès que j’ouvre, elle est là.

— Bon week-end ?
— Oui. Merci.
— Entrez.

Nous voici dans le salon. Chacun s’installe. Étrangement, nous choisissons des places différentes de la première fois.

— J’ai un souvenir confus de l’autre soir. Je ne supporte pas si bien que cela l’alcool. Désolée.
— Ce ...

... n’est rien.
— La dernière vision que j’aie, c’est dans ce salon. Vous venez de promettre de ne rien révéler et…
— J’ai déjà effacé la vidéo.
— Merci. Ensuite je me suis retrouvée dans ma chambre. Et je n’ai aucun souvenir de cela.
— Vous étiez endormie dans le fauteuil. C’était très inconfortable. Aussi je vous ai portée dans votre chambre.
— C’est gentil. Mais je me suis réveillée en combinaison de nuit…
— Encore moi ! J’ai pensé que vous alliez froisser votre belle robe.
— Merci encore. Mais je voudrai vous poser une question. Avons-nous… ?

Je souris.

— Non, il ne s’est rien passé. Je ne suis pas un gars comme cela.
— Décidemment vous êtes un homme de parole et de bien.
— Merci.
— Une dernière question et je vous laisse. Vous alliez regarder une vidéo de… de moi devant Jean. Je peux vous demander laquelle ?
— La dernière.
— Oh, celle avec les deux hommes. Vous devez avoir une sacré opinion de moi… Mais, vous savez cette vidéo est particulière, à deux titres. Le premier c’est ce qui s’y passe… Le second c’est que c’est juste avant la maladie de Jean. Cela a été la dernière fois…
— Je suis désolé, Madame vous…?
— Arrêtons cette hypocrisie du Vous. Jeune homme, tu en sais maintenant plus sur moi qu’aucune autre personne. Alors le Madame est déplacé. Appelle-moi Vivianne. Je t’appellerai Julien.
— Entendu.
— Sais-tu que je ne l’ai jamais regardée. Jamais je n’ai vu cette vidéo.
— Vous devriez. Pardon Tu devrais !
— Je me souviens très bien de chaque détail. ...