S'organiser - Histoires de Sexe

S'organiser

... avertir qu’elles sont retenues.

Malgré leur impatience, ils passent prendre un en-cas et faire quelques emplettes. À l’hôtel, c’est la même réceptionniste que la veille qui les accueille, tout sourire elle leur souhaite une bonne nuit plein de sous-entendus.

Tous passent par la case salle de bain. Ablutions finies Bernard songe à enfiler le flexible de douche à ces dames qui acceptent de fort bon gré cette intromission dans leur anus. En sortant Bernard entraîne Valériane. Anne qui a pourtant déjà eu une séance fait grise mine :

— Ne fais pas cette tête-là, tu as déjà beaucoup baisé ces dernières vingt-quatre heures, Valériane a du retard… Allez, on ne va pas te laisser sur la touche, quoique je me rappelle que tu aimes bien mater. Allonge-toi. Je suis sûr qu’elle va se faire un plaisir de te dispenser quelques gâteries en attendant ton tour pendant que je la baise. Mais il faudra lui rendre la politesse.

Elle est déjà sur le lit, cuisses ouvertes, avant même d’avoir fini de dire :

— Bien sûr, pas de problèmes.

Valériane tend la croupe et quand il la pénètre, elle émet un grognement de satisfaction, se penche et se met à l’ouvrage, commençant par lécher la fente de son amie, avant d’introduire sa langue entre les lèvres, puis alternant. Curieux Bernard :

— Vous avez l’air d’avoir de la pratique toutes les deux.

C’est Anne qui répond, la secrétaire ne pouvant parler :

— Non. Cela ne nous est arrivé qu’une fois.
— Une seule ?
— Oui.
— Comment ?
— ...

... J’avais invité des copains à la maison pour fêter notre bac. Val et moi on s’est engueulées avec nos copains. Une fois tout le monde parti on s’est retrouvées toutes les deux. Elle est restée couchée, comme on l’avait fait souvent, mais pendant la soirée on avait un peu picolé et quand on a été dans ma chambre on a chahuté. Je ne me rappelle plus le détail, mais on a passé la nuit à se caresser, se bouffer la chatte, se doigter et s’enfiler dans la chatte ce qui nous passait sous la main. Quand on s’est réveillées, Val avait une bombe de Stérimar bien calée dans le con et moi deux marqueurs et le manche d’une brosse à cheveux. Ça nous a fait se gondoler pendant dix minutes.
— Vous n’avez jamais été tentées de recommencer ?
— Je me suis réconciliée avec mon copain et Val s’est trouvé un autre mec, et puis comme on n’a pas fait les mêmes études, on s’est moins vues.

Val s’interrompt :

— Ce qui nous est arrivé plus souvent, c’est de baiser à quatre.
— Vous avez donné dans l’échangisme.

C’est Anne qui répond, sa copine ne le pouvant, car elle a appuyé sur sa tête pour la remettre à l’ouvrage, jugeant que sa langue est plus utile sur sa chatte qu’à causer.

— Non. Du… chacune restait avec son copain… du mélangisme.

Sur ces paroles, la conversation retombe et le silence n’est plus interrompu que des gémissements et des bruits de succion.

Après s’être plusieurs fois vidé dans Valériane, il s’occupe de la patronne qui reste allongée au bord du lit. C’est sa copine ...