COLLECTION LESBIENNES. La mère supérieure du couvent (4/4) - Histoires de Sexe

COLLECTION LESBIENNES. La mère supérieure du couvent (4/4)

Les choses s’accélèrent au couvent, la mère supérieure ayant la phobie des orages, nous nous sommes rapprochées et j’ai même un blanc-seing pour me rendre la nuit, apprendre à nager, dans la mare au fond du jardin.

• Mes sœurs, je suis déçu que certaines d’entre-vous n’aient pas eu le courage de se dénoncer pour avoir entrainé notre novice à sortir de sa cellule la nuit.

Je sais que vous aimez bizuter les nouvelles, je vais donc être magnanime, sœur Anaïs, vous remplacerez sœur Josette à la buanderie avec sœur Marie et sœur Josette, à partir de ce jour, c’est vous qui lirez les évangiles pendant notre repas.

J’ai nettement l’impression que ces modifications sont plus une punition pour les deux sœurs qu’une promotion.

C’est dimanche, levé à six heures quinze, un quart d’heure de repos supplémentaire, départ pour la prière dans la chapelle, puis petit déjeuner, sœur Agathe aider de la boulangère Rose nous ont fait de la brioche, le dimanche, c’est la fête.

• Sœur Marie-Madeleine, préparez-vous à rejoindre notre curé, je viens d’entendre la cloche de la porte d’entrée du couvent, en tant que doyenne d’âge, sœur Marie, aidez là pour que nous ne prenions pas de retard.

Chacune leur tour, nous sortons du réfectoire, quand nous sommes passées près du vieux curé que je n’ai jamais côtoyé, jusqu’à ce que ce soit à son tour.

J’accompagnais maman à confesse dans notre village où le curé était, lui aussi assez âgé, crises des vocations obligent.

Je m’agenouille ...

... dans le confessionnal, la trappe s’ouvre et le curé est là derrière sa grille, le soleil l’éclaire, car il n’a pas retiré entièrement son rideau.

• Je vois sur ma liste que vous êtes la nouvelle novice, vous vous appelez Aurore, il va vous falloir trouver un nom plus près de notre église, regardez, Marie des Anges, sœur Marie-Madeleine, Cécile de Rome, réfléchissez-y.

• Monsieur le curé, sans vouloir vous contrarier, mon nom est Aurore et le restera, si j’arrive au bout de mon parcours, je deviendrais sœur Aurore.

Maman m’a dit qu’Aurore était une vierge victime de persécution dans les années 850, de plus c’était, elle aussi, une religieuse qui vivait dans un couvent.

Elle est passée devant un tribunal musulman, elle a refusé de renier sa foi et a été décapitée.

Vous voyez qu’elle mérite largement de citer dans la liste de vos saintes que vous semblez prôner, mais je croyais que j’étais là pour me confesser.

• C’est certain, mais à quoi bon, comme toutes vos copines, vous n’avez aucun péché à me confesser hormis quelques-uns véniels, vous avez rêvé pendant la lecture des Saintes-Ecritures, vous avez vu que votre voisine de table au réfectoire avait un morceau de pain plus gros que le vôtre et vous avez été envieuse.

Vous croyez peut-être que depuis que je viens dire la messe ici et confesser toutes ses chattes en chaleur, le vieil homme que je suis, ignore les sévices que vous vous infligez pour éviter de me dire votre vie parallèle.

Vous croyez que ...