1. Résonance primitive - 2


    Datte: 04/08/2021, Catégories: fh, hplusag, fsoumise, humilié(e), fsodo, Humour Auteur: Lokz, Source: Revebebe

    ... s’offrir à moi, tout entière.
    
    À la vue de la boulangerie de mon quartier, je dévie de ma trajectoire. Midi ne doit plus être très loin, et, bien dressé, j’ai faim. Je fais la queue docilement, dans la petite boutique qui embaume le pain chaud de la dernière fournée, et me demande quelle garniture choisir pour mon bagnat ? Thon ? Poulet ? Jambon ? Réflexions pour la forme : je prends toujours jambon.
    
    La porte d’entrée s’ouvre à nouveau en sonnant derrière moi, et je reconnais le bonjour enthousiaste de Manon qui fait son entrée. Douce Manon. Quand je pense à elle, l’expression « mais quelle petite salope ! », est toujours du voyage. Elle a dix-huit ans à damner un saint, et en a une conscience très aiguë. Un jour que nous débattions de la majorité sexuelle, elle m’avait cloué le bec en concluant :
    
    — La majorité sexuelle ? C’est pour les cons sans vraie morale.
    
    Une insolence rafraîchissante que je n’ai pas eue goût de réprimer. Lorsque je la croise dans la queue en sortant, avec mon bagnat et ma baguette, elle m’intercepte, le sourire sûr.
    
    — Salut, Joey, tu m’attends ? On rentre ensemble.
    — On rentre ensemble ? S’il te plaît ! lui répondis-je grincheux.
    — S’il te plaît ? minaude-t-elle en posant sa main sur mon bras.
    
    Manon, c’est la fille d’un couple de mon âge, que j’ai rencontré dans mon quartier à une soirée soupe et jazz. Nous nous étions, alors, très rapidement rendu compte de notre passion commune pour le porno amateur, et depuis, nous organisons chez ...
    ... moi, et plus rarement chez eux, des soirées cinéphiles qui dérapent, pour ne pas dire qui glissent. Manon la maligne a découvert très vite la nature de la relation qui me liait à ses parents, et depuis, me tourmente savamment.
    
    Lorsqu’à son tour, elle sort de la boulangerie devant laquelle je l’attends, c’est en ouvrant une canette de Coca qu’elle porte aussitôt à sa bouche. Après trois gorgées et une respiration, elle me lance, naturelle :
    
    — J’avais un goût de sperme persistant dans la bouche depuis au moins une heure.
    
    Et affiche son petit sourire en coin. Elle s’amuse.
    
    — Bien ! Bien ! fis-je en hochant la tête. Tu devrais le dire plus fort ! Je crois que les mecs dans le fournil ne t’ont pas bien entendue.
    — Oooh ! T’es tendu mon d’Jo ? Ça ne te réussit pas de sortir le matin.
    — Rien ne me réussit ! Je me sens entre deux eaux à essayer de savoir si je vais faire surface ou me noyer.
    — Baise-moi ! Ça te fera nager, me dit-elle simplement, en s’accrochant à mon bras.
    — Rêve, ma belle, rêve !
    
    Des semaines qu’elle me chauffe avec une simplicité déconcertante. C’est son jeu. Le mien est de ne pas céder. Et putain que c’est dur ! Dur de résister à ses charmes graciles. Pas un angle qui ne la mette en défaut. Belle sous toutes les coutures, et fraîche, tellement fraîche. Et son jeu de l’innocence féminine ? Consommé.
    
    Elle fait envie à qui elle veut, quand elle veut. Ses proies n’ont aucune chance, et c’est bien trop facile. Je serai une épine dans son pied à ...
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