1. Police polissonne (2)


    Datte: 31/07/2021, Catégories: Lesbienne Auteur: Pikatchu, Source: Xstory

    ... elle l’enfonce, elle est morte, c’est alors que l’inspecteur Morard, ancien membre des commandos d’élite de la police comme la BAC et de la BRI, entre en action ; désarmer la rebelle n’est pour lui qu’un jeu d’enfant. D’un geste vif il la désarme et sans même qu’elle ait le temps de s’apercevoir de ce qu’il vient de se passer, elle se retrouve à nouveau assise sur une chaise et une main menottée au radiateur.
    
    La tête dans ses mains, elle pleure. Elle pleure sur son sort, sur ce qu’elle vient de faire, sur cet échec cuisant. Elle est au bout d’elle-même, son plan vient d’échouer ; elle sait déjà ce que va lui dire le juge. Elle est certaine que l’inspecteur va la mettre en pièces et qu’elle va retourner en prison, où elle va y subir les outrages et les supplices des autres codétenues Perdue dans ses larmes et ses pensées ; elle sursaute quand le JAP prend la parole :
    
    — Mais Mademoiselle vous avez perdu la tête, vous rendez vous compte de ce que vous venez de faire et des conséquences que cela aurait pu avoir ? crie-t-il.
    
    — Pardon Monsieur le Juge, j’ai perdu la tête ; je suis prête à tout pour ne pas retourner en prison avec ces salopes, répond-elle entre deux sanglots.
    
    — Je comprends, je comprends, réponds le juge d’un air calme et soucieux.
    
    Il réfléchit un instant : ce que vient de décrire la condamnée, et l’attitude qu’elle vient d’avoir le touche, malgré le doute sur la véracité de ce récit il pense pouvoir trouver la solution pour aider cette gamine ; ...
    ... mais il veut avant tout avoir l’avis de ses collègues et suggère :
    
    — Nous pourrions peut-être la garder ici au moins cette nuit, le temps d’étudier le problème avec le Proc ?
    
    — Mettez-la en garde à vue en attendant et nous allons voir ça, rétorque le commissaire.
    
    Abattue et menottée Katia suit sagement les gardes et se retrouve, pour être bien en vue, dans une cellule à barreaux plantée au beau milieu du hall du commissariat de police.
    
    Les policiers et le juge se concertent et appellent le ministre de l’intérieur pour lui proposer de faire intégrer la délinquante dans l’unité spéciale nouvellement crée. Le ministre donne un accord de principe, mais exige que la délinquante soit parfaitement informée des risques encourus. Il indique qu’il envoie le contrat que la jeune femme devra obligatoirement signer dès qu’elle aura pris sa décision ; si elle refuse, c’est la prison. L’accord définitif sera donné que quand le Président de la république et lui-même auront rencontré la candidate.
    
    Quelques heures se sont écoulées, le dossier de cinquante pages est arrivé de Paris par mail, une fois vérifier et certifié « complet » il est agrafé et fin prêt à être signé ; le sceau présidentiel apparaît en haut de chaque page. Cet épais document comporte une première feuille qui est un engagement de principe que Katia devra signer avant de connaître tous les détails de sa nouvelle fonction, une sorte de pré-engagement. Par téléphone, le juge demande que la jeune femme soit ramenée ...
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