Nostalgie pour une serveuse - Histoires de Sexe

Nostalgie pour une serveuse

Appelons–moi Christophe. Pour plus de discrétion, j’ai changé mon prénom et celui de l’autre protagoniste principal. Je travaille dans une firme multinationale au nom à consonance germanique sponsor d’une équipe de cyclisme portant le nom d’une capitale. Il s’agit de mon premier texte, donc soyez tolérants pour le style et j’espère qu’il vous plaira.

La destinée, sous la forme d’une obligation de formation interne à la boîte, me porta de mon Sud natal jusque dans ces lointaines contrées alsaciennes, courant juillet de l’année dernière. Nous avons, mes deux collègues et moi, pris chacun une chambre dans un hôtel-restaurant d’une charmante localité portant le nom d’un ancien Premier ministre de la France (un « e » en moins).

À table, nous discutions par intermittence sport-boulot-sport-vacances. Notre serveuse est arrivée… elle s’appelle Julie. Mi-brune, mi-blonde, assez petite, très fine et enfin deux bosses proéminentes sous un haut blanc décolleté. Comparée au reste du corps, sa poitrine paraît imposante. Elle est également plutôt mignonne et doit avoir une vingtaine d’années. Nos commandes prises, elle repart et je ne peux m’empêcher de regarder vers le bas de son dos. Son pantalon noir est assez moulant mais je n’arrive néanmoins pas à distinguer ce qu’elle porte en-dessous.

Les discussions reprennent avec mes deux collègues dans la bonne humeur malgré des désaccords profonds sur la politique, désaccords toujours présents aujourd’hui… Julie revient avec le vin ...

... puis les entrées et, suite logique, les plats de résistance. Je jette un regard furtif (?) dans son décolleté au moment où elle se penche pour poser les assiettes. Elle porte de la dentelle… Elle fait des cercles avec sa tête comme pour se décontracter la nuque puis se la masse en grimaçant légèrement.

— Vous allez bien ?
— Oui ça va merci.

Puis elle ajoute plus discrètement, d’un air amusé :

— Il me faudrait un massage.
— Moi j’me propose, je les fais super bien.

Éclat de rire de mes deux collègues, je les suis. Julie sourit puis s’éloigne de nouveau. Je la suis du regard par la suite, elle baille deux-trois fois, clignant des yeux et se tenant à plusieurs reprises la nuque. Arrivent les desserts. Il ne reste plus grand monde dans le restaurant, il est tard. Mes deux collègues prennent vite fait bien fait leurs desserts tandis que moi je prends tout mon temps.

— On commence à fatiguer, on va aller se coucher, on te laisse la note.

Ils partent hilares. Je ne réagis pas – de toute façon c’est la boîte qui régale – d’autant plus que ma serveuse préférée revient vers la table.

— Vos collègues vous ont abandonné ?
— Ils sont fatigués et n’ont pas préféré s’éterniser.
— Moi aussi je commence à fatiguer, dit-elle en baillant et en se tenant la nuque.
— Vous avez vraiment besoin d’un massage…je peux vous en faire un, je sais très bien les faire (vantard !), on a qu’à juste aller dans ma chambre.
— C’est gentil mais non, ça ira merci, je finis le service dès ...