Super-X
Datte: 29/07/2021,
Catégories:
fh,
fhhh,
Oral
sf,
Auteur: Hidden Side, Source: Revebebe
... risques que ces salauds ne marchent pas…
— Avec tes talents d’actrice ? Aucune chance ! Je t’assure, j’y ai vraiment cru moi-même.
— Si tu savais combien ça m’en a coûté, de jouer cette comédie ! dit-elle, sur un ton consterné. Et le pire, c’est que je ne pouvais rien te laisser deviner !
Je me mis debout sans un mot, frottant mes poignets endoloris. Léa m’enlaça, les yeux embués de larmes. Avant que je ne puisse l’en empêcher, elle m’embrassa à pleine bouche. Malgré moi, je répondis à cette langue impertinente, qui se mêlait sauvagement à la mienne. Ce fut elle qui rompit cette trop brève étreinte.
Qui était vraiment Léa Finckel-Berger ? Une intrigante capable de tuer de sang froid, une Mata-Hari insensible, une manipulatrice hors pair ? Ou bien, simplement une femme, utilisant tous ses atouts pour combattre une bande d’enfoirés qui exploitaient sans vergogne les dernières génitrices de ce monde en déliquescence…
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Une caisse de contreplaqué était posée dans un coin de la pièce, sous une bâche que Léa fit glisser d’un coup sec. Je frissonnai en songeant à l’usage prévisible de cette longue boîte. Si Léa avait foiré si peu que ce soit, celle-ci aurait certainement abrité mon corps sans vie !
La caisse contenait un grand sac de sport, empli de tout un bric-à-brac : des fringues, des cordelettes de nylon, un rouleau d’adhésif surpuissant… J’observais Léa, fasciné, tandis qu’elle ligotait et bâillonnait Donnadieu. Ses gestes avaient la classe et ...
... l’efficacité de ceux d’un grand chef ficelant un rôti. Rôti que nous réussîmes, après quelques efforts, à caser dans sa boîte.
Une fois le couvercle scellé, Léa apposa plusieurs stickers commerciaux sur la caisse. Elle me tendit ensuite une tenue de livreur, que je passai rapidement. Elle-même avait revêtu une paire de jeans noirs et un sobre chemisier blanc. Envolée, la Catwoman de pacotille.
— Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ?
— Mets ceci, tu seras parfait, dit-elle en me tendant une masse rosâtre et caoutchouteuse.
Réprimant un haut-le-coeur, j’appliquais la chose sur mon visage. Léa fit quelques réglages, adaptant le camouflage biomorphique à ma physionomie.
— Fantastique ! On dirait vraiment le coursier de chez Cryogenics !
— Ouais, génial…
— En tout cas, c’est plus présentable que ta tête de "prisonnier-en-cavale-venant-de-se-faire-passer-à-tabac" ! ironisa-t-elle.
Après avoir vérifié que personne ne nous attendait en embuscade, je suivis bravement Léa dans les couloirs de ce sous-sol déserté, manœuvrant le chariot sur lequel reposait la caisse. Je m’attendais à tout instant à ce que les alarmes se mettent à hurler.
Après un bon quart d’heure de déambulations, nous arrivâmes finalement devant une lourde porte blindée, gardée par deux jeunots. Dés qu’ils virent Léa, les bleues-bites effectuèrent un salut impeccable. Ils refermèrent le sas derrière nous sans même s’enquérir de la nature de la marchandise. Nous suivîmes ensuite un tunnel, qui se terminait ...