1. Cadeau d'anniversaire


    Datte: 25/07/2021, Catégories: fh, ff, ffh, couple, extraoffre, copains, fsoumise, hdomine, BDSM / Fétichisme Oral pénétratio, fsodo, attache, baillon, Auteur: Spqrxxi, Source: Revebebe

    ... carte sur la commode, la plaça autour de son cou. Puis elle prit la mienne et la passa autour du mien. Je savais très bien ce que disait cette carte, j’avais l’impression qu’elle brûlait sur ma poitrine.
    
    Sylvie pris plus de corde et un autre bâillon. Elle attacha d’abord ses chevilles, puis mis en place son bâillon. Enfin elle referma une paire de menottes sur ses poignets, dans son dos. Je n’en voyais pas la clef. Et nous commençâmes à attendre.
    
    L’attente ne dut pas être longue mais il me sembla qu’elle durait pour toujours. Sylvie avait placé son radio-réveil de telle sorte que nous ne pouvions pas le voir. J’avais tout le temps de la regarder. Elle était belle, mais n’avait pas l’air plus rassurée que moi. La réalité s’installait petit à petit : je n’allais pas coucher avec Philippe, j’allais coucher avec Philippe et Sylvie. Je regardai ses chevilles, ses genoux, son string noir derrière lequel se cachait son sexe. Je regardai ses seins, puis nos regards se sont croisés. Nous ne pouvions bien évidemment pas parler à cause des bâillons, mais je sais qu’elle savait ce à quoi je pensais. Elle inclina sa tête, et son visage vint toucher le côté du mien en une caresse. C’était la communication silencieuse la plus claire que nous ayons jamais eue.
    
    J’ai entendu Philippe entrer dans l’appartement. Il n’est pas venu immédiatement dans la chambre. Il avait l’air de se détendre au salon, et lança un « Sylvie tu es là ? » Finalement après quelques minutes je l’entendis ...
    ... parcourir le couloir. À ce moment là, si j’avais pu courir et m’enfuir, je l’aurais fait. Je me sentais honteuse, presque nue et attachée sur ce lit, avec une carte d’anniversaire qui me pendouillait autour du cou. Philippe est entré dans la pièce, assez distraitement. Puis il nous a vues. Il lui a fallu une seconde ou deux pour comprendre la situation. Au début je ne pouvais pas lever les yeux et regarder son visage. Puis il resta à ne rien faire, nous regarder, nous dévorer du regard. Après une minute, et quelle minute, il se rapprocha. Il plaça une main sous mon menton, l’autre sous celui de Sylvie, et nous fit le regarder bien en face.
    
    — Je crois qu’un piano m’est tombé sur la tête en bas dans la rue. Et je me suis réveillé au paradis, c’est bien cela ?
    
    Puis il fit un pas en arrière et nous contempla – je crois que c’est vraiment le mot – avant d’ajouter :
    
    — Et bien il me semble qu’il vaut mieux que je profite de toute cette beauté avant que je ne me réveille dans mon lit d’hôpital.
    
    Il a ouvert la carte qui pendait autour de mon cou, son autre main me maintenant toujours le menton pour me forcer à le regarder. Il l’a lue à voix haute, a fait une pause avant d’en répéter la fin.
    
    —« Use de moi comme il te plaira. Je suis ton esclave pour la soirée. » Et bien, il va falloir que je m’applique à bien profiter de cette occasion peu banale…
    
    Il arracha la carte de mon cou, je ressentis un petit coup sec sur la nuque alors que le tissu craquait, et l’envoya voler sur ...
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