1. Berlin, son histoire, ses vices (2)


    Datte: 22/07/2021, Catégories: Lesbienne Auteur: charimarien, Source: Xstory

    ... fétichiste pourtant inconnu pour une grande partie des Berlinois. Après un dernier café, nous nous sommes séparées, elle me donne des adresses de discothèque, de clubs où je pourrai découvrir par moi-même son monde encore obscur à mes yeux. De toute évidence, si je ne suis plus vierge, je n’en suis pas moins une pucelle, une oie blanche et ce n’est là que la pure vérité. Une constatation plus brutale encore, je me rends compte que je ne connais strictement rien au sexe, tout juste le b.a.-ba et encore...
    
    Dans la rue suivante, je vois une pancarte qui explique qu’un appartement de trois pièces était à louer, complètement équipé et entièrement meublé qui plus est. Je regarde ma montre, j’ai le temps encore. Sur mon plan, l’agence ne se trouve qu’à une centaine de mètres, dans une rue parallèle. Je m’y suis rendue pour visiter ce bien immobilier. C’est un jeune homme, de mon âge environ, qui, embarquant un gros trousseau de clefs, m’emmène faire cette visite. Voyant ma tenue, il semble très dubitatif. En effet, l’appartement est entièrement équipé, pas dans le style que j’avais imaginé, mais dans le plus pur style SM. Déjà, dès la porte d’entrée, le ton est donné, avec, au mur, des anneaux solidement fixés, des chaînes suspendues. Dans le salon, outre le canapé cage de cuir spartiate, deux fauteuils plus confortables. Une table basse est entièrement prévue pour y attacher une personne, elle est solidement fixée au sol. En dessous de la table, une cage très basse pour y ...
    ... enfermer un soumis. Contre les murs, pendent des chaînes. Il y a même une croix près de la fenêtre qui donne sur la rue. La cuisine elle-même est pourvue de barres et d’anneaux pour fixer celui qui y officie par une chaîne. Enfin, deux chambres, la première est pourvue d’un lit très spécial, un lit à baldaquin fermement ancré en haut, au plafond et au sol, avec une cage au-dessous servant de sommier pour les deux matelas. Contre un mur, une croix identique à celle du salon. L’autre chambre, tout aussi grande, n’est rien d’autre qu’un petit donjon avec tout ce qu’il faut, sauf les petits accessoires comme les fouets, martinets, cordes ou menottes et autres godes et vibromasseurs. L’employé de l’agence me précise que tout a été entièrement nettoyé, désinfecté et contrôlé par les services de l’hygiène. En gros, il ne lui manque que ma petite touche personnelle. Quant au loyer, il me semble dérisoire, voire ridicule, à la vue du bien en location et de son emplacement, à peine trois fois le prix de ma petite chambre de bonne dans le centre-ville.
    
    Sur le chemin de l’agence, mon guide de l’agence me fait un exposé complet de l’appartement, sur ses avantages, ses plaisirs et autres arguments. Assise en face de cet homme, après un court instant de réflexion, je me décide à me mettre dans la liste, afin de m’installer dans ce quartier si extraordinaire. L’employé de l’agence semble encore plus dubitatif. Mais quand, lui faisant face méchamment, je lui dis tout de go que l’habit ne fait ...
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