Papillon de nuit
Datte: 20/07/2021,
Catégories:
f,
fh,
jeunes,
inconnu,
Collègues / Travail
bizarre,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
portrait,
lieuxpubl,
Auteur: Athanagor, Source: Revebebe
... pas très fins la plupart du temps. Mais chez Thomas, elle n’a trouvé aucun signe visible de la moindre attirance, tout juste un intérêt de politesse.
Elle s’est demandé pendant un temps si Thomas n’était pas tout simplement gay. Mais après avoir vu une grande brune lui sauter au cou à la fin d’un service, elle a écarté cette hypothèse tout en cherchant les pires défauts chez cette pétasse.
C’est sûr que Julie, avec son mètre soixante-cinq, n’a pas de si longues jambes. Et puis elle n’a pas non plus de si beaux seins. Mais au moins les siens sont naturels !
Pourtant Julie sait être séduisante. Elle sait se rendre désirable. Irrésistible même. Des petits seins, c’est très bien aussi. On peut, par exemple, ne porter dessus qu’un léger débardeur. Il suffit alors d’un petit courant d’air un peu frais et tous les regards masculins sont hypnotisés par les tétons qui s’impriment dans le tissu.
Et pour l’avoir expérimenté, Julie sait aussi captiver toute une salle d’attente remplie d’hommes. Quelques passements de jambes un peu langoureux quand on porte une petite jupe et l’atmosphère se charge aussitôt en testostérone. C’est très facile.
C’est très facile, seulement ça ne marche pas sur Thomas. Elle a bien tenté un jour de venir travailler en tenue sexy. Elle avait volontairement dévoilé un large décolleté sous les yeux convoités. Mais contrairement à l’effet voulu, Thomas s’était légèrement redressé et n’avait pas fini son histoire. Il était retourné dans sa ...
... cabine avant la fin de la pause en laissant Julie perplexe.
Malgré ces déconvenues, Julie continue ses tentatives de séduction à l’égard de son ténébreux collègue. Mais peut-être avec moins de conviction, en laissant une plus grande part à la rêverie et au fantasme.
Lorsqu’elle est à son poste, dans sa cabine, et qu’aucune voiture n’est en vue, ce qui n’est pas rare au milieu de la nuit, Julie se surprend parfois à contempler la cabine de l’autre côté de la voie. De dos, presque irréel sous la lumière des néons, elle observe Thomas.
En pensée, elle lui caresse la nuque. Elle passe la main dans ses cheveux en laissant ses doigts s’emprisonner dans les fines bouclettes. Et puis elle essaye de deviner l’odeur qui y règne. Elle s’imagine s’approcher de ce dos musculeux, enlacer cette fine taille et coller sa joue contre la chaleur virile de ces larges épaules.
Elle se prend tellement au jeu qu’une nuit, sa main est venue se lover entre ses propres cuisses et a doucement caressé l’épais tissu de son jean.
Elle n’a pas été beaucoup plus loin car une voiture s’est approchée de sa caisse, les pleins phares allumés. Elle a vite retrouvé son sang-froid, mais a gardé tout le reste de la nuit l’impression d’un feu qui couvait dans son bas-ventre et l’idée d’inachevé.
La semaine suivante, une nouvelle nuit de service l’attend. Et comme d’habitude, elle partage ces heures ingrates en compagnie de Thomas.
Émoustillée par la précédente expérience nocturne, jouée et rejouée ...