1. Le slow


    Datte: 18/07/2021, Catégories: fh, jeunes, fête, école, amour, Oral pénétratio, mélo, nostalgie, Humour amourdram, prememois, Auteur: Mirthrandir, Source: Revebebe

    ... doctement :
    
    — Au moins, cette fois-ci, tu pourras dire que ta bite a enfin pris son pied !
    
    Ce qui était une façon comme une autre de voir les choses.
    
    —ooOoo—
    
    Pendant que Stan draguait, je me réfugiais dans mes études. À la réflexion, j’aurais pu opérer plus mauvais choix ! Bonne pomme, je partageais mes notes de cours et rassemblais la documentation pour deux, fréquentant assidûment la bibliothèque de l’université.
    
    Débordant de gratitude et d’empressement à rendre service, Stan m’entraînait parfois dans ses virées et me présentait ses copines, espérant que je trouverais parmi elles « chaussure à mon pied », comme il le disait si bien en pensant à tout autre chose.
    
    Il ne faut cependant pas croire que je déconsidérais mon copain. Il était incroyablement doué, et j’enviais son aisance à se tirer des situations les plus scabreuses en deux coups de cuiller à pot. Moi, j’avais décidé de bosser parce que si je m’en abstenais je me serais ramassé en fin d’année, et comme je préférais passer les vacances d’été à autre chose qu’à réviser des cours pour une toujours aléatoire seconde session, je travaillais suffisamment pour réussir lors de la première.
    
    Stan fantasmait sur Mélanie, mais la belle était très courtisée. D’un certain point de vue, c’était effectivement un fameux morceau, mais vraiment pas mon genre. Je précise d’emblée qu’à l’époque je classais dans la catégorie des antipathiques toutes les filles qui n’accordaient à ma personne guère plus d’attention ...
    ... qu’à une crotte de moineau.
    
    — Mélanie, tu vois, m’a dit Stan, c’est vraiment la gonzesse que je voudrais me faire.
    — Et tu crois que t’as une chance ? ai-je répliqué.
    
    De mon point de vue, il n’en avait aucune. Mélanie, avec sa tignasse décolorée, sa poitrine arrogante et ses airs de m’as-tu-vu, représentait pour moi l’archétype de l’insupportable pimbêche, sûre de son charme et décidée à faire payer très cher le privilège de se traîner à ses pieds pour satisfaire ses moindres caprices. Elle n’était pas une fille pour Stan, parce qu’il n’était pas assez sérieux pour lui plaire et assez cinglé pour essayer de le devenir.
    
    Au cours du premier trimestre, j’ai eu maintes occasions de croiserMiss Monde au hasard des couloirs et de l’entendre me dire « salut » environ une fois sur douze, lorsqu’elle était seule et daignait s’abstenir de faire mine de ne pas me voir. Car la vedette était bien souvent escortée, cela va de soi. En début d’année scolaire, l’heureux élu était une sorte d’athlète bien de sa personne, un péteux que Stan avait rapidement surnommé « Tarzan ». Moi, je trouvais cela insultant pour le vieux héros de Burroughs, mais dans le chef de Stan, c’était de bonne guerre. Un rival est souvent mal considéré.
    
    Lors de la soirée dansante organisée comme chaque année sur le campus juste avant les congés de Noël, Stan m’a fait observer que « Tarzan » avait dû être largué, parce qu’il boudait au pied de son arbre pendant que Mélanie se laissait fort complaisamment ...
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