Le slow
Datte: 18/07/2021,
Catégories:
fh,
jeunes,
fête,
école,
amour,
Oral
pénétratio,
mélo,
nostalgie,
Humour
amourdram,
prememois,
Auteur: Mirthrandir, Source: Revebebe
... penché un peu la tête vers l’arrière pour me regarder, puis elle a accroché mon cou et s’est rapprochée un peu plus de moi, alors nos cheveux se sont vraiment touchés. Nos corps aussi, un tout petit peu, sans appuyer. Juste un frôlement, un très léger contact, qui variait avec notre respiration et nos mouvements. C’étaient des instants magiques, des sensations fugaces et émouvantes parcouraient nos ventres qui se cherchaient, s’effleuraient puis se retiraient comme soudain effarouchés.
Pendant le chorus à la flûte traversière sur fond de mellotron, on a un peu tourné, et cette fois la jambe de Mélanie s’est glissée un peu plus loin entre les miennes, suivant nos pas, et sa robe flirtait avec mon jean, son genou avec le mien. Comme l’aimant attirant le fer, nos corps se sont touchés franchement, alors j’ai osé nouer les doigts sur le bas de son dos. On ne cherchait plus à réduire ce contact, partageant notre chaleur, et j’étais de plus en plus moite parce que ma cavalière me faisait à présent danser en épousant ses déhanchements. La transpiration commençait à faire adhérer ma chemise à mes reins.
Mes avant-bras sont venus reposer contre les flancs de Mélanie, de manière agréable et troublante. J’ai eu la sensation de l’enlacer amoureusement, mais ce n’était pas qu’une sensation. Je la tenais vraiment contre moi, doucement et sans la serrer, mais suffisamment fort pour ressentir un profond émoi au travers des mouvements qui balançaient nos corps, avec les bouffées de ...
... son parfum qui commençaient peu à peu à m’enivrer.
Comme les miens quelques instants plus tôt, les doigts de Mélanie se sont rejoints, sous mes cheveux, sur ma nuque trempée de sueur. La chaleur était de plus en plus présente, venant non plus de l’extérieur, mais de nos corps serrés l’un contre l’autre, de nos respirations qui s’accéléraient, des ondulations sous notre poitrine et notre ventre à présent sensuellement unis. Par tous les pores de notre peau suintait un courant complice, une envie irrépressible d’être plus près, toujours plus près, dans une communion des sens qui faisait de deux entités distinctes un seul et même brasier illuminant cette nuit de satin blanc.
Les derniers accords de mellotron ont achevé de noyer dans l’oubli les tables, les chaises et les murs de la salle enfumée, nous laissant seuls elle et moi avec notre émoi et la chanson des Moody Blues.
J’ai dû louper un temps, et nos pieds se sont légèrement emmêlés, mais nous ne sommes pas tombés. En riant, nous nous sommes accrochés l’un à l’autre davantage encore, comme des naufragés à leur bouée de sauvetage. Le contact était affolant, rempli de vibrations, de frémissements. Les bras de Mélanie ont pesé sur mes épaules, et tout d’une fois j’ai eu des seins, parce que sa poitrine s’écrasait sans pudeur contre la mienne.
Nos jambes se frottaient, ma cuisse filait entre les siennes tandis que la pression s’accentuait. Nos joues se sont rapprochées, nos cheveux se sont mêlés, sa bouche est venue ...