1. Dans le noir (2)


    Datte: 16/07/2021, Catégories: Hétéro Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... du siège !
    
    — … ?
    
    — De cette manière je pourrai aussi passer ma main sur ton minou.
    
    — En conduisant ? Pas tellement prudent cette histoire-là !
    
    Mais le ton de ma voix est plus ironique qu’apeuré. Et j’abdique, je renonce à entrer dans un débat oral stérile. Je fais exactement t ce que tu désires. La fraicheur du cuir me surprend alors que la bête en moi me comprime un peu plus encore le ventre. C’est bluffant comme effet. Nous voilà donc partis. Et je m’aperçois que nous prenons un itinéraire que tu sembles parfaitement maitriser. Tu sais donc avec exactitude où trouver ce que tu veux. Je me pose des questions.
    
    — Tu y es déjà allé seul dans cette boite ou tu as l’intention de m’emmener ?
    
    — Non. Mais lorsque nous allons en vacances, nous passons toujours à quelques mètres et tu l’as sans doute toi aussi remarquée.
    
    — Mais par-là, il n’y a qu’une boite… échangistes. Tu n’as toute de même pas l’intention de…
    
    — Chut ! C’est ma soirée ! Ma nuit, tu dois juste te contenter de suivre sans rien dire.
    
    — … ?
    
    Une fois encore un frémissement de tout mon être soulève les pores de ma peau. Je suis sidérée. Tu as bien calculé ton affaire. Je me tais, mais je n’ai guère le loisir de réfléchir. Ta main est venue sur mon genou et tu remontes ma jupe sur mon ventre. En tirant un peu sur la ceinture de sécurité, tu coinces le pan levé sous celle-ci et ma chatte reste bien à l’air. Tu roules très doucement et cette fois tu me tripotes en conduisant. Je suis ...
    ... mouillée et tu dois bien le constater. Je dois être rouge de confusion et de honte. Mais tu es heureux.
    
    — oooOOooo —
    
    Nous sommes devant une grille fermée et je te suis du regard alors que tu vas vers un interphone signalé par une lumière. Le moteur qui ronronne m’empêche de suivre les échanges entre un mystérieux interlocuteur et toi. Mais le lourd vantail métallique s’ouvre enfin. Un chemin caillouteux et nous voici sur un parking violemment illuminé dès notre arrivée. À peine entrée dans les lieux, je suis saisie par la musique. Elle me parvient en sourdine, alors qu’une jeune femme vêtue très sommairement de ce qui ressemble fortement à un maillot de bain deux pièces en satin brillant, nous guide vers un vestiaire.
    
    Ensuite, alors que j’ai déposé mon sac dans une armoire dont je garde la clé, la jeune personne fort agréable au demeurant, nous explique les règles de la maison, puis nous fait visiter les lieux. Je me promène avec toujours une sorte de sentiment de gêne ou de malaise, de sentir que je suis pleine de ton « rosebud ». Le bar est là avec une cohorte de mecs qui me paraissent bien solitaires. Mais une mini piste de danse offre le spectacle de plusieurs femmes qui dansent ensemble. Je suppose que les nanas des clients accoudés au zinc sont celles qui jambotent.
    
    — Tu veux boire quelque chose ?
    
    — Quoi ?
    
    Je viens de crier pour me faire entendre par toi alors que je regarde toujours ces silhouettes qui se déhanchent luxurieusement. Elles ne sont pas trop ...
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