Les minettes du Val de Saône (2)
Datte: 11/07/2021,
Catégories:
Hétéro
Auteur: k_a_r_l, Source: Xstory
... de la fraîcheur, à discuter de plein de choses. Je lui expliquais mon travail en Belgique où je résidais, et elle me racontait comment se passait sa fac de psycho à Lyon, et comment elle avait envie de changer de voie, ce qui l’inquiétait, car elle avait, disait-elle, « déjà vingt ans ! ». J’ai rigolé en l’entendant dire ça, et lui ai expliqué mon parcours, mes nombreuses reconversions professionnelles, le fait que j’avais failli me marier, mes déménagements, et qu’à trente-trois ans, j’avais dû changer beaucoup de choses dans ma vie, et surtout qu’il n’était jamais trop tard pour changer de voie et pour faire ce qu’on aime vraiment.
Je suis sorti de l’eau quelques minutes plus tard pour aller chercher de l’eau au frais, et quand je suis revenu dans le jardin, Noémie était sortie également et séchait au soleil, sur une serviette posée dans la pelouse. Je nous ai servi deux grands verres d’eau glacée, et me suis installé sur la chaise longue à côté d’elle.
— Vous fumez ? m’a-t-elle demandé en sortant un sachet d’herbe de son sac.
— Ça m’arrive, si c’est de la qualité.
— Celle-ci est très bien. Ça vous dit ?
— Tant que c’est toi qui roules.
Noémie a sorti tout son matériel, et je l’ai regardée rouler son pétard avec admiration. C’était assez antinomique de voir cette fille aux airs d’ange rouler son joint de l’enfer. Mais j’aimais cette antinomie. Je trouvais que cela avait quelque chose de très excitant.
Elle l’a allumé, tiré une ou deux lattes dessus, et ...
... me l’a passé. Je n’étais pas un gros fumeur, et l’herbe a vite fait effet, m’enveloppant dans un voile de bien-être un peu déconnecté de la réalité. Très vite, seule Noémie faisait encore partie de ma réalité, et je la regardais fumer et écrire un message sur son téléphone, sur le ventre et en appui sur ses coudes. Je la regardais, mais elle a fini par me voir en train de la regarder.
— Qu’est-ce qu’il y a ? m’a-t-elle demandé en souriant.
— Oh, rien, pardon. C’est juste que...
Mon esprit était resté en éveil, et m’avait empêché de dire n’importe quoi. Jusqu’à ce que Noémie insiste :
— Juste que quoi ?
— Juste que... Je te trouve très belle. Et très désirable. Et... Et que ce joint commence à vraiment me faire de l’effet, je raconte n’importe quoi.
— N’importe quoi ? Vraiment ? Ça m’intéresse... Moi je vous trouve très beau aussi. Vous me désirez comment ?
Elle avait lâché son téléphone, mais pas son joint, et s’était tournée vers moi. J’avais envie de lui répondre, mais n’arrivais pas à décrocher mon regard de son corps. Mes yeux épousaient chaque courbe, chaque repli de peau, chaque centimètre carré de tissu. Jusqu’à ce qu’ils rencontrent ses yeux à elle, leur bleu profond m’a fait perdre pied, et j’ai raccroché les wagons de la conversation.
— Honnêtement ? ai-je dit en rigolant. Je crois que j’ai envie de te punir pour ce que tu as fait à la maison.
Noémie n’a rien répondu, et m’a seulement regardé avec un air surpris, un peu choquée. Je me suis ...