1. Jeux de guerre, jeux de filles


    Datte: 10/07/2021, Catégories: Première fois Hardcore, Mature, Auteur: pageblanche, Source: xHamster

    ... plus haut, sur le ventre, sur une serviette de bain, à l’ombre d’un gros chêne. Et j’ai fini par m’endormir, bercée par le chant des oiseaux et le clapotis de la rivière.
    
    C’est un bruit de pas qui m’a réveillée. Tout près de là, dans des feuilles sèches. J’ai ouvert les yeux et j’ai rapidement localisé l’auteur du bruit. Un homme qui devait avoir cinquante ans, peut-être un peu plus. Voyant que je l’avais vu, il s’est réfugié derrière un arbre. Je n’ai pas bougé. J’étais à poil sur la serviette de bain, la tête posée sur les avant-bras, les jambes à peine séparées. J’ai attendu.
    
    Plusieurs minutes, comme si de rien n’était.
    
    Puis l’hommes a fini par sortir de sa cachette. Il a décrit un arc de cercle à vingt mètres de distance, par la gauche, et il a de nouveau tenté de se cacher en me voyant lever les yeux vers lui, mais cette fois-ci, je l’ai interpellé :
    
    « Vous n’êtes pas bien discret ! »
    
    Pas de réponse, ni de mouvement. Un bras à chemise à carreaux dépassait du tronc derrière lequel l’individu se tenait immobile.
    
    J’ai dit :
    
    « Ohé ! Je vous ai vu, hein ! Ce n’est pas la peine de vous cacher comme ça. Je m’appelle Amélie. »
    
    Je mentais. Amélie était juste le prénom de la tante garce de mon arrière-grand-mère. Peu importait le prénom. C’était la situation qui m’intéressait. Et les choses se présentaient plutôt bien.
    
    L’homme a fini par sortir sa tête et faire un pas de côté en disant :
    
    « Moi, c’est Jules. »
    
    Plutôt la soixantaine. Le visage ...
    ... rougeaud. Assez grand, un peu voûté à force de faire des travaux à la ferme et dans les champs, en plein soleil. Une chemise à carreaux et un pantalon de travail décoloré.
    
    « Ben approchez, dis-je en prenant appui sur mes coudes, de sorte à ce qu’il voit mes seins. »
    
    J’étais toujours aussi chaude. Peut-être même plus encore qu’en quittant la ferme deux heures auparavant. Des phrases de Gisèle défilaient en boucle dans ma tête, générant toutes des images de filles et de femmes qui se faisaient prendre dans la campagne pendant que leurs époux faisaient la guerre loin d’ici. Peu importait l’âge des hommes, m’avait dit mon arrière-grand-mère. L’important était de se faire un peu plaisir.
    
    Selon mes calculs, ce Jules n’avait pas connu la guerre. Il était venu au monde un peu plus tard. Il boitait légèrement. Il avait des yeux d’enfant et il tenait un bâton dans la main gauche.
    
    Quand il fut à dix mètres de moi, je lui dis :
    
    « Ne soyez pas timide, je me fais juste bronzer. »
    
    « Ben quand même… fit-il en s’immobilisant pour passer le plat de sa main sur son crâne dégarni. Je ne voulais pas vous déranger. »
    
    « Vous ne me dérangez pas. Finissez d’approcher, dis-je en m’appuyant sur mes bras pour me mettre debout. »
    
    A en croire son regard, il n’en revenait pas. Sans doute croyait-il rêver.
    
    Quant à moi, mon fantasme était sur le point de se réaliser. L’homme ne quittait pas mon corps du regard. Je n’ai pas beaucoup croisé ses yeux au cours de ces minutes. Il se tenait à ...